L'année 2003 aura été un bon millésime pour les entreprises américaines cotées en Bourse. Mais à y regarder de plus près, comme l'a fait par exemple USA Today, certaines entreprises sortent du lot. Un point commun: elles sont toutes dirigées par des femmes! Il n'y a que huit entreprises américaines dirigées par des femmes à faire partie du classement des Fortune 500. Mais quelle trempe! En effet, si le S&P 500 affiche sur 2003 une hausse de 27%, les huit en question affichent, elles, une moyenne de 52%. Alors évidement, tout le monde cherche des explications. Est-ce un effet du hasard? Qui ne se reproduira pas forcément l'an prochain? Est-ce, au contraire, parce que les rares femmes qui arrivent au sommet doivent être, face à la concurrence des hommes, tellement plus douées qu'elles réussissent finalement mieux dans leurs fonctions de PDGères? Certains spécialistes avancent une troisième hypothèse : les femmes, si elles veulent avancer, doivent parfois accepter un job de haut niveau, certes, mais dans une entreprise en difficultés dont personne ne veut. Du coup, partant de très bas, en particulier en ce qui concerne le cours de Bourse, elles ne peuvent, en remettant l'entreprise sur pied, qu'afficher de très bonnes performances...Cela dit, toutes les entreprises dirigées par des femmes n'étaient pas forcément en perdition ces dernières années. Carly Fiorina, chez Hewlett Packard, préside aux destinés d'une entreprise en bonne santé et qui affiche sur 2003 en progression de 32% de ses actions. Le cas de Xerox est plus frappant. Le cours est en hausse de 70%, et la patronne, Anne Mucahy, a pris les rènes de l'entreprise quand elle était écrasée sous les dettes et perdait des parts de marché. Reste, pour consoler les hommes, Mitrant, qui a perdu 80% cette année. Mais il faut dire que cette entreprise énergétique, dirigée par Marce Fuller, a été touchée de plein fouet par la débâcle d'Enron - la faute aux hommes en quelque sorte...

latribune.fr

19 Oct 2008, 23:20

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