Le Dow Jones bat son record historique à 11.750,28 points

Le recul du pétrole à un plus bas depuis février dernier rassure sur le maintien de la consommation américaine. L'indice phare de la Bourse new-yorkaise grimpe à un plus haut historique, mené par le secteur de la distribution.

Les opérateurs le guettaient depuis quelques jours déjà, mais c'est seulement aujourd'hui que l'indice phare de la Bourse new-yorkaise a enfin été propulsé en séance à son plus haut niveau absolu, à 11.750,28 points. Un plus haut encore que lorsque l'indice caracolait à des sommets lors de la bulle Internet. Son record en clôture, établi le 14 janvier 2000, est de 11.722,98 points. Le recul du prix du pétrole, à un plus bas aujourd'hui depuis le 16 février, a rassuré sur le maintient de la consommation outre-Atlantique, à l'heure où l'économie s'essouffle dans le sillage du marché immobilier.

A la veille du week-end, les publications de statistiques macro-économiques s'étaient révélées peu encourageantes. Les dépenses des américains n'ont progressé que de 0,1% en août par rapport à juillet et leurs revenus ont augmenté de 0,3% seulement, ce qui constitue la plus faible progression depuis novembre 2005. Le reflux du pétrole, dont la hausse rogne depuis deux ans le budget des ménages, laisse donc entrevoir une amélioration de la consommation.

Le secteur de la distribution a donc mené le jeu, en hausse de 1,2%, avec en tête le premier du secteur dans les fournitures de bureau, Staples, qui a grimpé de 5%. De son côté, Wall-Mart, numéro un mondial de la distribution, a gagné 35 cents à $48,80 dollars.

Alors que le pétrole a progressé la semaine dernière en raison de l'annonce du Nigeria et du Venezuela de réduire leur progression de pétrole, cette semaine a été marquée par un retour à la sérénité. Non seulement l'Arabie Saoudite et les autres pays de l'OPEP n'ont pas suivi ces deux pays dans leur démarche, mais l'impact de cette réduction s'élève à 170.000 barils par jour seulement à partir d'avant hier, le 1er octobre. Une goutte d'eau -0,6%- dans les 29,8 millions de barils produits quotidiennement par les onze membres du cartel en août.

En outre, selon les analystes, les réserves d'essence sans plomb, de fioul domestique -très observé à l'approche de l'hiver- et de diesel devraient apparaître renflouées lors de la publication demain des réserves de pétrole hebdomadaire aux Etats-Unis. Du coup, à Londres et à New York, le pétrole a reculé sous les 59 dollars dans la journée.

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