Rebondissement sur le dossier ABN-Amro

La banque néerlandaise ABN-Amro et son homologue britannique Barclays prolongent leurs discussions en vue d'un rapprochement. Les discussions se termineront vendredi au lieu de mercredi. Mais ABN Amro annonce aussi qu'elle va recevoir en début de semaine prochaine pour une "discussion exploratoire" les banques Royal Bank of Scotland (Grande-Bretagne), SCH (Espagne) et la belgo-néerlandaise Fortis qui lui avaient proposé un rapprochement.

Tandis qu'une offre de rachat du britannique Barclays sur son homologue néerlandaise ABN-Amro était attendue cette semaine, les deux établissements bancaires ont annoncé poursuivre les discussions au-delà de la date butoir fixée à mercredi. Les deux groupes prolongent leurs négociations jusqu'à vendredi en fin de journée.

Malgré tout, Barclays devra se décider assez vite pour lancer une éventuelle offre sur ABN-Amro, alors que d'autres prétendants sont aux aguets. Un consortium mené par Royal Bank of Scotland (avec l'espagnol Santander et le ban cassureur belgo-néerlandais Fortis) est en effet prêt à lancer une offre concurrente.

Cette seconde offre potentielle n'est d'ailleurs pas écartée par ABN-Amro. Elle a d'ailleurs annoncé ce mardi soir qu'elle va recevoir en début de semaine prochaine pour une "discussion exploratoire" Royal Bank of Scotland, Santander et Fortis "pour une discussion dans laquelle ils peuvent exposer leurs intentions et intérêts", selon un communiqué du groupe.

Certes, Barclays s'est montré optimiste quant à la réussite des négociations avec ABN-Amro et surtout vis-à-vis des possibles synergies à réaliser entre les deux groupes. Une confiance qui s'est en effet accrue alors qu'ABN-Amro a présenté hier des résultats 2007 encourageants (progression de 30% du bénéfice au premier trimestre).

Reste qu'en termes de synergies, tout dépendra du prix final à payer pour s'unir à ABN-Amro. Selon les analystes, les enchères sur le groupe bancaire néerlandais pourraient en effet vite monter, avec l'entrée en lice d'autres prétendants. Les prix pourraient ainsi atteindre jusqu'à 45 euros par action ABN Amro, qui cote 35,87 euros au 17 avril.

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