TNK-BP International affiche un bénéfice en hausse de 40 % en 2006

TNK-BP International, le troisième groupe pétrolier implanté en Russie, co-détenu par le britannique BP, a annoncé ce mardi un bénéfice annuel net en hausse de 40% à 6,629 milliards de dollars (4,9 milliards d'euros). Le groupe explique notamment cette performance par des cessions d'actifs et la réduction de ses coûts.

TNK-BP International, troisième groupe pétrolier en Russie a annoncé aujourd'hui un bénéfice annuel net en hausse de 40% à 6,629 milliards de dollars (4,9 milliards d'euros). Le groupe co-détenu par le britannique BP exlique en partie cette amélioration par la cession d'actifs et par la réduction de ses coûts. TNK-BP International regroupe la holding TNK-BP, ainsi que la moitié de la coentreprise Slavneft et une participation de contrôle dans Rusia Petroleum, société qui détient la licence d'exploitation du champ gazier Kovykta.

Le chiffre d'affaires du groupe s'est inscrit en hausse de 18% en 2006, à 35,512 milliards de dollars. La progression du chiffre d'affaires net est, elle, de 11%, en raison de la hausse de la fiscalité sur les exportations et l'augmentation des taxes douanières. Les coûts se sont inscrits en hausse de 15% à 18,176 milliards de dollars, dont un bond de 40% des coûts opérationnels à 2,875 milliards de dollars. Mais les dépenses liées au versement de l'impôt sur le revenu ont reculé de 7% sur la période, à 2,697 milliards de dollars.

En 2006, TNK-BP a vendu sa division Udmurtneft au chinois Sinopec et à l'entreprise d'Etat russe Rosneft pour 3,525 milliards de dollars. Ce qui s'est traduit, selon le groupe, par 2,899 milliards de dollars de recettes pour TNK-BP.

Une ombre subsiste toutefois au tableau : le risque de voir retirer prochainement la licence d'exploitation pour le vaste gisement gazier de Kovykta (Sibérie). Le président russe Vladimir Poutine, dans une interview parue ce lundi, a estimé que l'opérateur de Kovykta, le groupe Rusia Petroleum (détenu à 62,4% par le groupe russo-britannique TNK-BP, 25,8% par le groupe russe Interros et 11,2% par l'administration de la province d'Irkoutsk) ne respectait pas ses engagements. Il"s'est engagé à explorer ce gisement et malheureusement, il n'a pas rempli les conditions de licence", a-t-il déploré auprès de huit médias représentant les huit pays du G8.

Le sort que réservent les autorités russes à la licence d'exploitation de Rusia Petroleum doit être connu d'ici deux semaines. Les analystes s'attendent à ce qu'elle lui soit retirée. Les autorités russes lui reprochent de ne pas produire autant de gaz que prévu.

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