La Bourse de Paris termine en fort recul après les mauvais chiffres américains

Alors que la Bourse de Paris limitait son repli dans la journée, les chiffres catastrophiques de l'emploi américain ont porté le coup de grâce au marché. Le CAC 40 plonge de plus de 2,6% ce vendredi.

L'économie américaine ayant enregistré les premières suppressions net d'emploi depuis 4 ans, le CAC 40 termine la semaine sous la barre des 5.438 points. Il cède ce soir 2,63% à 5.430 points précisément. Les autres places boursières ont aussi accusé le coup. A Londres, l'indice Footsie termine en baisse de 1,93%. Le Dax de Francfort décroche lui de 2,43%.

Au-delà des chiffres américains, le marché parisien a particulièrement été marqué aujourd'hui par le plongeon du titre Etam, côté au SRD. Il dévisse de 21,76% à 38,99 euros. En cause : l'avertissement lancé sur les résultats du groupe en Chine pour le premier semestre.

Au sein du CAC 40, c'est Alcatel-Lucent qui signe ce soir la plus forte baisse de l'indice. -4,98% à 7,43 euros.

STMicroelectronics est également mal orienté. L'action recule de 2,85% à 12,59 euros.

Parmi les autres très fortes baisses de la séance, on trouve EADS. - 4,48% à 20,23 euros et le groupe industriel Saint Gobain -4,48% à 72,04 euros.

Les valeurs bancaires réalisent un tir groupé dans le rouge. La Société Générale décroche de 3,90% à 113,90 euros, sur des rumeurs évoquant un avertissement sur les résultats au troisième trimestre.
-3,4% à 73,12 euros pour son homologue BNP Paribas et - 2,97% à 26,45 euros pour le Crédit Agricole.

Aucune valeur ne finit la semaine dans le vert. Bien orienté dans la journée, France Télécom limite néanmoins ses pertes ce soir. Le titre baisse seulement de 0,45% à 21,96 euros. Sanofi-Aventis résiste également. -0,64% à 59,66 euros.

Sur le SRD, mauvaise performance pour le Club Méditerranée. L'action recule de 2,85% à 48,95 euros. Le groupe a annoncé ce matin un chiffre d'affaires au troisième trimestre décevant. Il prévoit également un ralentissement de l'activité au second semestre.

Du côté des devises et des marchés pétroliers, la mauvaise nouvelle venue des chiffres de l'emploi américain a également pesé sur les cours. L'euro est reparti à la hausse face au dollar, à ses plus hauts niveaux depuis 1 mois. 1euro pour 1,3765 dollar. Les cours du pétrole attendus en baisse après l'annonce, arrivent à se maintenir. A New-York, le baril WTI vaut 75,79 dollars. Le baril de Brent à Londres s'échange à 74,44 dollars.

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