Bénéfices en hausse pour Hugo Boss que Permira doit racheter

Le profit net est en hausse au premier semestre de 18% à 64 millions d'euros, le bénéfice imposable de 14% à 90 millions et le chiffre d'affaires de 11% à 794 millions. L'offre de rachat du fonds britannique, déjà détenteur de la maison-mère Valentino, court jusqu'au 20 août.

Le groupe de prêt-à-porter Hugo Boss, qui est en train de se faire racheter par le fonds britannique Permira (son offre court jusqu'au 20 août), déjà détenteur de la maison-mère, l'italien Valentino, affiche ce mercredi de bonnes performances pour le premier semestre : un profit net en hausse de 18% à 64 millions d'euros, un bénéfice imposable en progression de 14% à 90 millions et un chiffre d'affaires en croissance de 11% à 794 millions.

C'est en Allemagne, terre d'origine du groupe, que ses ventes ont augmenté le plus faiblement, de 8%, contre 17% dans le reste de l'Europe. La croissance est surtout forte dans les pays d'Europe centrale et orientale, où les ventes ont bondi de 40%. Hors d'Europe, la marque rencontre toujoursle succès aux Etats-Unis mais y subit le poids du dollar faible. Les ventes ont ainsi progressé de 18% en billets verts, mais de seulement 9% en euro.

En Chine aussi la marque s'est développée, dégageant un chiffre d'affaires de 19 millions d'euros, en hausse de 25%. La ligne féminine Boss Womenswear a atteint pour la première fois les 100 millions d'euros de chiffre d'affaires au premier semestre, en progression de 38% sur un an.

Hugo Boss a confirmé ses prévisions sur l'année d'une croissance de son bénéfice avant impôt de 12-15%.

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