Décès de Brialy : après Noiret et Cassel, disparition d'un "élégant"

Grand homme de théâtre, de cinéma et même de télévision, Jean-Claude Brialy est mort mercredi à l'âge de 74 ans.

Grand homme de théâtre, de cinéma et même de télévision, Jean-Claude Brialy est mort mercredi à l'âge de 74 ans. Le décès d'un des grands "élégants" de la scène française comme l'étaient Philippe Noiret et Jean-Pierre Cassel, disparus peu de temps auparavant.

Jean-Claude Brialy apparaît en 1958 dans le film "Le beau Serge" de Claude Chabrol en 1958. Il devient du coup l'un des acteurs fétiches de la Nouvelle vague. Mais il ne se contentera pas du rôle d'acteur. Il se lance ensuite dans la mise en scène, dans la réalisation, passe du cinéma au théâtre.

Ils ont été nombreux à lui rendre hommage, dans les milieux du spectacle bien sûr, mais aussi dans ceux de la politique. A commencer par Nicolas Sarkozy: "avec la disparition de ce grand comédien, ce grand acteur, mais aussi cet entrepreneur, réalisateur, directeur de salle et de festival, disparaît aussi un humaniste gourmand et un mémorialiste inépuisable, une sentinelle de la nuit, de la fête et de la poésie".

Dans la biographie que lui consacre l'AFP (Agence France Presse), on note qu'il est né le 30 mars 1933 à Aumale (Algérie), qu'il s'inscrit au conservatoire de Strasbourg après son baccalauréat. Il s'installe à Paris en 1954, fréquente "la bande des Cahiers du Cinéma" et commence par tourner sous la direction de Jacques Rivette en 1956 dans le court métrage "Le Coup du berger" en 1956. Il tourne la même année dans "Elena et les hommes" de Jean Renoir et "L'Ami de la famille" de Jacques Pinoteau.

Après "Le beau Serge" puis "Les Cousins", il tournera avec Jean-Luc Godard (1960, "Une femme est une femme"), François Truffaut (1967, "La Mariée était en noir") ou encore Eric Rohmer (1970 "Le Genou de Claire").

En 1977, ce touche-à-tout prend la direction du théâtre Hebertot puis en 1986 celui des "Bouffes parisiens". Parallèlement, il travaille pour la télévision où il signe mais aussi joue dans plusieurs téléfilms et séries.

Il écrit également, en particulier des livres de souvenirs qui, preuve de sa popularité, rencontre le succès : "Le ruisseau des singes" (Robert Laffont, 2000) et plus récemment "J'ai oublié de vous dire" en 2004 (XO éditions).

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