Fréquentation record pour Euro Disney qui réduit ses pertes

Les parcs de Mickey près de Paris ont accueilli 14,5 millions de visiteurs en 2006-2007 (exercice clos à fin septembre). Les pertes sont divisées par deux. Le chiffre d'affaires progresse de 12,2%. Le groupe coté en Bourse veut regrouper ses actions pour ne plus figurer parmi les "penny stock"

Pour son quinzième anniversaire, les comptes annuels d'Euro Disney ne sortent pas encore du rouge. Mais l'entreprises qui exploite les deux parcs à thème de Marne-la-Vallée et un parc hôtelier sur le site de 5.800 chambres affichent une nette amélioration de ces ratios de gestion.

Les parcs d'attraction d'Euro Disney, situés à l'Est de Paris, ont enregistré une fréquentation record sur l'exercice 2006/07 clos en septembre, avec 14,5 millions de visiteurs. C'est 1,7 million de plus que l'année précédente. La clientèle française, qui représente 40 % du nombre total de visiteurs, a été particulièrement dynamique puisqu'elle a augmenté de 17 %.

De même, le chiffre d'affaires a atteint le niveau record de 1,22 milliard d'euros, grâce à une croissance de 12,2 %. L'activité est en croissance ininterrompue depuis six trimestres, souligne Ignace Lahoud, directeur financier du groupe.

Du coup, la société réduit sa perte nette par deux, de 73,1 à 38,4 millions d'euros. Mais surtout, pour la première fois depuis des années, le résultat d'exploitation, c'est-à-dire la rentabilité avant les charges financières, est redevenu positif à hauteur de 51 millions, contre une perte de 2 millions un an plus tôt. Les charges ont progressé moins vite que l'activité.

Le taux d'occupation des hôtels a grimpé à 89,3%, contre 83,5% un an auparavant. La dépense moyenne des visiteurs dans les parcs s'est accrue de 0,4% à 45 euros et dans les hôtels, de 10,3% à 197,9 euros par chambre.

La dépense moyenne des visiteurs dans les parcs s'est accrue de 0,4% à 45 euros et dans les hôtels, de 10,3% à 197,9 euros par chambre. "Ce sont des records historiques" depuis la création du parc, a commenté le directeur financier d'Euro Disney.
Dans ces conditions, Euro Disney, ne veut plus être coté parmi les "penny stock", c'est-à-dire les actions négociées en centimes d'euro. Euro Disney va procéder à un regroupement de ses titres à partir du 3 décembre, à raison d'une action nouvelle pour cent anciennes.

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