Les salariés de Volkswagen perdent leur procès contre Porsche

Les salariés du constructeur automobile n'ont pas obtenu que la justice allemande oblige Porsche, qui contrôle VW, à augmenter le nombre de leurs représentants au sein du conseil de surveillance de la holding qui va chapeauter le groupe.

Porsche ne sera pas contraint de rééquilibrer la composition de son conseil de surveillance pour donner plus de place aux représentants de Volkswagen : un tribunal allemand vient en effet de débouter le comité d'entreprise de Volkswagen qui avait réclamé d'obtenir un plus grand nombre de sièges au conseil.

Le tribunal du travail de Stuttgart a en effet autorisé ce mercredi le groupe Porsche à déposer son statut de holding européenne, qui intégrera Volkswagen.

Le comité d'entreprise de Volkswagen, soutenu par le syndicat IG Metall de la métallurgie, contestait la composition prévue du conseil de surveillance du groupe. Critique essentielle : ce conseil devrait comprendre un nombre égal de représentants (trois, en l'occurrence) pour les salariés de Porsche et pour ceux de sa filiale Volkswagen. Or, le fabricant de voitures de sport n'emploie que 11.000 personnes, là où le constructeur d'automobiles généraliste compte 324.000 salariés.

Les représentants des salariés de Volkswagen voulaient donc obtenir du tribunal qu'il impose une renégociation de la composition du conseil de surveillance.

Cette nouvelle holding européenne permettra à Porsche d'intégrer Volkswagen, dont il détient 31% du capital. La "loi Volkswagen" qui limite les droits de vote dont dispose un actionnaire est appelées à disparaître, suite à une condamnation par les autorités de Bruxelles, et Porsche compte prendre effectivement le contrôle du constructeur dans les mois qui viennent.

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