Proche du seuil des 5.800 points à mi-séance, la Bourse de Paris termine finalement la journée en baisse ce soir, conséquence d'un mouvement de consolidation et du recul des marchés américains. L'indice CAC 40 clôture en recul de 0,25% à 5.751 points.

Le marché a eu aujourd'hui encore les yeux rivés sur PPR, qui a lancé hier son offre sur Puma. Le titre baisse ce soir de 2,05% à 130,30 euros. Tout le monde se demande si le groupe français va relever son offre, pour l'instant de 330 euros par action. En tout cas c'est ce qu'espèrent les petits actionnaires de Puma et le marché. PPR leur a donné aujourd'hui une fin de non recevoir en indiquant qu'il en resterait là.

Carrefour est mal orienté. L'action cède 1,31% à 56,12 euros. Le groupe vient de publier après la clôture de la bourse de Paris son chiffre d'affaires pour le premier trimestre. Ses ventes sont en hausse de 5,2% et de 1,6% en France.

Net recul pour Eiffage dont l'action abandonne 2,54% à 115 euros. Le marché semble avoir écouté l'analyse de la Deutsche Bank. Cette dernière juge absurde la valorisation actuelle du groupe et a abaissé sa recommandation à vendre.

Repli également pour EADS, alors que la polémique enfle sur les 8 millions d'euros versés à son ancien patron Noël Forgeard au moment de son départ. L'action perd 1,03% à 23,97 euros. Dans son sillage Lagardère, qui est un des principaux actionnaires du géant aéronautique, est lui aussi dans le rouge, en recul de 1,09% à 57,76 euros.

PSA Peugeot Citroën a redonné du baume au coeur aux analystes. Le constructeur a décidé de laisser son dividende inchangé malgré la chute de 83% de son bénéfice net en 2006. Un signe de confiance dans l'avenir pour les marchés. L'action Peugeot gagne 0,3% à 53,31 euros.

Renault affiche ce soir la meilleure progression du CAC40 avec une hausse de 0,95% à 91,18 euros. Michelin prend 0,69% à 87,19 euros. Faurecia 3,09% à 54,22 euros.

La fermeté des cours du brut au-dessus des 62 dollars le baril profite à Total qui s'adjuge 0,66% à 52,87 euros. Mais pas au fabricant de tubes pour l'industrie pétrolière Vallourec, qui est mal orienté, en repli de 1,89% à 189,47 euros.