Comme la Tribune l'écrit ce mercredi matin, une solution de compromis a bien été trouvée pour la gouvernance de la grande SSII (société de services informatiques) français Atos Origin dont la direction s'opposait à ses deux principaux actionnaires, les fonds américains Centaurus et Pardus.
L'accord prévoit que le président du conseil de surveillance, Didier Cherpitel, dont les fonds réclamait le départ, sera effectivement remplacé, et ce par Jean-Philippe Thierry, président des AGF (filiale française du grand assureur allemand Allianz) , qui doit quitter son poste en juin.
Sera également proposée, lors de la prochaine assemblée générale des actionnaires du 12 juin (la précédente avait été ajournée sur fond de polémique), une composition du conseil de surveillance à neuf membres avec sept membres indépendants et un représentant pour chacun des fonds.
Dans le communiqué commun du groupe et des fonds est écrit : "toutes les parties regrettent l'incident qui a conduit à l'ajournement de l'assemblée générale. Ayant résolu leur désaccord passé, elles réaffirment ensemble leur respect mutuel et leur intention commune de travailler sur le long terme pour le développement d'Atos Origin".
Pardus et Centaurus répètent "qu'ils n'ont aucune intention de démanteler la société, et confirment qu'ils ont toute confiance dans les compétences professionnelles des membres du Directoire et de l'ensemble des collaborateurs d'Atos". Mais les tensions nées notamment avec le président du directoire Philippe Germond qui a décidé d'ajourner la précédente AG auront peut-être laissé des traces.
Ce mercredi, les spéculations sont retombées autour du titre Atos. L'action recule de 4,97% à 37,02 euros à la clôture de la Bourse de Paris.
Compromis confirmé pour la gouvernance d'Atos, la spéculation boursière retombe
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