Club de foot du PSG : le fonds Colony reprend les parts de Walter Butler

Le fonds d'investissement Colony reprend 28% des parts de Walter Butler détenues dans le club de football de la capitale. Walter Butler garde toutefois 5% des titres.

A défaut de mouvement au sein du management ou de l'équipe du Paris SG, c'est au niveau de la structure du capital que le changement s'opère. L'un des principaux actionnaires du club de football de la capitale Walter Butler a en effet décidé de jeter l'éponge. L'homme d'affaires annonce ce vendredi dans une interview accordée au Parisien, avoir cédé 28% de ses parts du Paris SG à Colony Capital, l'un des deux autres actionnaires du club de la capitale avec Morgan Stanley, en ne gardant que 5% du capital.

"Nous avons décidé, d'un commun accord entre actionnaires, une évolution du capital. Ainsi, je vends l'essentiel de ma participation à Colony Capital et je conserve 5%. Je reste administrateur", affirme Walter Butler dans une interview au Parisien.

Se déclarant "content d'avoir investi dans le PSG", Walter Butler explique qu'il a été contacté fin décembre par Colony qui souhaitait qu'un actionnaire principal se détache. "Les choses se sont réglées très vite. Je ne me voyais pas prendre la majorité parce qu'il y a un an et demi j'avais refusé d'acheter la totalité du club", ajoute Walter Butler qui précise qu'il est "prioritaire pour racheter" les parts de Colony le jour où celui ci décidera de s'en aller.

Le Paris SG, qui a connu une très mauvaise première moitié de Championnat, occupe la 16e place. Selon Walter Butler, il aurait souhaiter "une rupture plus forte et plus rapide avec l'ère Canal+". "Je n'ai pas été complètement satisfait de la politique menée, mais je n'ai jamais souhaité le départ du président Cayzac. Je souhaitais des investissements massifs pour la détection de jeunes talents et pour améliorer l'efficacité de notre recrutement et renforcer le secteur sportif. Aujourd'hui, il n'y a plus qu'un club qui perd de l'argent, c'est le PSG. Nous n'avons pas été capables de détecter des jeunes à fort potentiel de plus-value alors que l'Ile de France est un gisement de pétrole. Par exemple, Lyon a dégagé ces dernières saisons plus de 150 millions d'euros de plus-value sur la vente de ses joueurs. Il n'y a pas ça au PSG" conclut l'homme d'affaires.

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