Mc Graw-Hill se trouve en difficulté au deuxième trimestre à cause de la baisse de la demande d'évolution de dettes qui frappe l'activité de l'agence de notation Standard & Poor's (S & P). Le nombre de crédits hypothécaires à risques a ainsi fondu de 94,5% cette année aux Etats Unis. C'est autant de produits à noter qui disparaissent.

Le groupe, très actif également dans l'édition (il possède notamment l'hebdomadaire économique Business Week) avait déclaré à l'occasion de ses prévisions pour l'année que le pire de l'impact de la crise du subprime et de la crise du crédit était passé, or son bénéfice net accuse une chute de 23% à 212,3 millions de dollars ,soit un profit de 66 cents par action, contre 277,1 dollars soit 79 cents par action l'année dernière.

En effet, sa filiale Standard & Poors, la plus grande agence de notation du monde pointée du doigt pour sa responsabilité dans la crise du subprime, peine à trouver de nouveaux clients ce trimestre aux Etats Unis.

"Il faut se rendre à l'évidence, la plus grosse crise immobilière de l'histoire depuis la crise de 1929 et la crise du crédit sur les marchés financiers continuent d'avoir des effets" a déclaré en substance le PDG Harold McGraw lors d'une conférence de presse.

Cependant, McGraw-Hill maintient ses prévisions fixées le 20 mai pour l'année en cours qui anticipent un profit de 2,65 dollars par action. Les analystes financiers tablent, eux sur 2,79 dollars en moyenne.