Les faits ont donné raison à André Santini. Le secrétaire d'Etat à la Fonction publique tablait sur un faible succès de la grève des fonctionnaires et des cheminots mardi pour la défense des emplois et du statut des fonctionnaires. Entre 4,5% et 20% des enseignants ont fait grève mardi contre les suppressions de postes, de même que 6,5% des cheminots, selon la direction de la SNCF.

Trois syndicats, la CGT, la FSU et Solidaires, avaient appelé les fonctionnaires à une nouvelle journée nationale de grèves et de manifestations contre les suppressions d'emplois dans la Fonction publique et le projet de mobilité du gouvernement.

A la SNCF, trois syndicats, la CGT, FO et Sud-Rail ont déposé des préavis de grève reconductibles. La CGT estime qu'entre 30 et 35% des conducteurs de trains et 25% des agents de l'exploitation (gestion des trafics) ont fait grève. Dans la Fonction publique d'Etat, seuls 3,5% des agents ont participé au mouvement, selon le ministère.

Plusieurs milliers de personnes (10.000 selon les syndicats) ont défilé à Paris, dont de nombreux agents des Finances hostiles aux réductions d'effectifs et à la fusion des impôts et des trésoreries.