Dans l'énergie en Espagne, ACS va céder ses 45% d'Union Fenosa à Gas Natural

Le gazier espagnol réunit un conseil d'administration pour étudier l'éventuelle acquisition de la participation d'ACS dans le producteur d'électricité Union Fenosa.

Les grandes manoeuvres continuent dans le secteur énergétique en Espagne. Après la vente d'Endesa au groupe de BTP Acciona et à l'italien Enel alors que l'allemand E.ON, initialement sur les rangs, a du se contenter de racheter des actifs, c'est au tour d'un autre grand acteur hispanique de l'électricité, Union Fenosa, d'être au centre de l'actualité.

Ce mercredi, l'autorité des marchés espagnole, la CNMV, annoncé la suspension de cotation d'Union Fenosa mais aussi du groupe de BTP ACS et de Gas Natural en "raison de circonstances pouvant perturber le fonctionnement normal" du marché.

Le grand gazier espagnol a en effet annoncé qu'il va étudier l'éventuel achat des 45% du capital d'Union Fenosa que détient ACS. Selon la presse espagnole, Gas Natural va offrir 18 euros par action, soit environ 7,4 milliards d'euros pour ces 45%.

Gas Natural annonce qu'il a convoqué son conseil d'administration ce mercredi à 16H00. Au cours de cette réuion sera évoquée la possibilité de cette acquisition.

ACS a annoncé récemment la mise en vente de sa participation afin de pouvoir se renforcer dans un autre groupe énergétique espagnol, Iberdrola, dont il détient près de 12%, notamment via des options. La législation espagnole interdit d'être l'actionnaire de référence de deux grands groupes énergétiques à la fois.

Selon la presse hispanique, des groupes étrangers pourraient se mêler à l'opération Union Fenosa. Le nouvel ensemble fusionné GDF -Suez regarderait le dossier de près. Le pétrolier italien Eni s'y intéresserait lui aussi.

Hausse des performances d'ACS
ACS a parallèlement dévoilé ses chiffres du premier semestre ce mercredi. Son bénéfice net a bondi de 17,5% à 1,188 milliard d'euros en intégrant la vente de 51% d'Inversora de Infraestructuras, les autoroutes chiliennes, aux groupes espagnols Abertis et à la banque Santander, opération qui n'a pas encore reçu toutes les autorisations requises. Sans elle, le bénéfice net recule de 11,7% à 893 millions en raison d'une baisse des élements execptionnels. L'Ebitda, excédent brut d'exploitation, a progressé de 11,7% à 1,909 milliard. Et le chiffre d'affaires a crû de 12,5% à 11,707 milliards.

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