Bank of America ne prévoit pas de faire appel au marché

Le directeur général de Bank of America, Kenneth Lewis, ne voit "pas de raison, au vu des conditions actuelles, de lever des capitaux" ni "de réduire le dividende" versé par la première banque américaine, comme le craignent les marchés financiers.

Alors que les valeurs bancaires ont encore dégringolé mercredi, sur fond de craintes de nouvelles pertes liées à la crise des "subprime", Kenneth Lewis, directeur général de Bank of America, première banque des Etats-Unis, a rassuré sur la situation de son établissement, qui vient d'achever l'acquisition de Countrywide Financial, premier prêteur hypothécaire du pays, pour 2,5 milliards de dollars.

S'exprimant lors d'une réunion publique à Los Angeles, Kenneth Lewis a déclaré qu'il ne voyait pas la nécessité d'une augmentation de capital pour son groupe bancaire. Il a aussi estimé qu'il n'était pas nécessaire de réduire le dividende.

Pour Kenneth Lewis, l'économie américaine pourrait commencer à redémarrer vers la mi-2009 mais que d'ici là il y aurait un "sentiment de récession" aux Etats-Unis.

Il a défendu une nouvelle fois la pertinence du rachat de Countrywide, un temps menacé de faillite, et dont selon lui l'activité est "très bonne". Mais elle supporte 40 milliards de dollars de prêts hypothécaires de faible qualité, qui vont être examinés au cours des deux prochaines années.

Comme ses concurrentes, l'action BofA avait glissé mercredi à Wall Street, perdant 6,29% à 22,06 dollars. Mais après la déclaration de Kenneth Lewis, elle a repris 3,13% à 22,75 dollars lors des échanges électronique d'après-clôture.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.