Staples pourrait reprendre Corporate Express

Le groupe américain de fournitures de bureau relève de 10% son offre de reprise de son concurrent néerlandais.

Fusion en vue dans les fournitures de bureau. Le groupe américain Staples a annoncé qu'il relevait de 10% son offre sur le numéro un mondial du secteur Corporate Express (ex-Buhrmann). Il offre désormais 8 euros par action contre 7,25 euros précédemment, soit un total de 1,46 milliard d'euros.

Alors que Staples assure que Corporate Express refuse de négocier une transaction, et que du coup, il pourrait s'adresser directement aux actionnaires et se passer de l'aval du conseil d'administration, le PDG du groupe néerlandais est sorti du bois. "Je suis surpris des affirmations de Staples selon lesquelles nous avons refusé la discussion", a répliqué Peter Ventress dans un communiqué. "Nous avons parlé et écouté attentivement à plusieurs reprises ce que Staples avait à dire, et nous continuons à dire que la première proposition sous-évaluait la compagnie. Nous sommes ouverts à des discussions avec Staples, et cela concerne également l'annonce d'aujourd'hui", a-t-il déclaré.

L'offre de Staples représente une prime de près de 90% par rapport aux 4,22 euros du titre le 4 février, la veille du jour où les rumeurs de rachat ont commencé à circuler sur les marchés. La prime est de 18% par rapport au cours du 18 février (5,43 euros), à la veille du lancement de l'offre initiale.

Corporate Express est confronté à des difficultés de marché, particulièrement aux Etats-Unis, ce qui lui vaut d'être régulièrement cité par la presse dans le cadre d'une éventuelle reprise. Lors de l'annonce de ses résultats annuels le 7 février, Corporate Express avait fait part pour la première fois depuis longtemps d'une croissance autonome de son chiffre aux Etats-Unis et réaffirmé sa volonté de poursuivre sa voie "indépendante". Corporate Express a réalisé un bénéfice net annuel en forte hausse (+45,2%, grâce à la vente pour 96,5 millions d'euros de son unité de programmes informatiques ASAP) à 178,1 millions d'euros, contre 122,6 millions d'euros en 2006.

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