Le champion britannique du nucléaire British Energy dont L'Etat détient 35% du capital annonce ce mercredi matin que "les discussions avancées en lien avec une éventuelle offre sur le groupe continuent".

Mais la firme anglaise ne cite pas EDF avec lequel elle a négocié ces derniers mois avant d'échouer il y a deux semaines faute d'accord sur le prix, un montant de 15 milliards d'euros ayant alors été évoqué. Le gouvernement britannique avait alors fait savoir qu'il souhaitait une poursuite des négociations avec le groupe français.

Cependant, EDF n'est pas seul en lice. Le britannique Centrica, spécialiste de l'électricité et du gaz, est aussi sur les rangs, soit allié au français, soit en solo.

British Energy ajoute qu'il "garde une position unique pour jouer un rôle pivot dans la construction de nouvelles centrales nucléaires".

Par ailleurs, EDF, qui détient déjà 4,97% du groupe américain Constellation Energy, annonce avoir été autorisé par son conseil d'administration à monter à hauteur de 9,9% du capital. "EDF utilisera progressivement cette autorisation de procéder à de nouveaux achats d'actions, en prenant en compte les opportunités offertes par les conditions de marché", a indiqué le groupe. EDF s'est allié avec cette firme américaine dans une société commune afin de développer outre-Atlantique des centrales nucléaires de troisième génération EPR.

La Bourse de Paris a réagi par une hausse du titre EDF de 0,5% à 58,19 euros.