Pétrole : le prix du baril tombe autour des 100 dollars

Le prix du baril WTI a perdu plus de 10 dollars en quelques jours. Et ce malgré la hausse moins importante que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis.

Le pétrole s'éloigne de plus en plus de ses records à plus de 111 dollars le baril atteints lundi. Un mouvement amorcé depuis deux jours, en raison des craintes d'une possible baisse de la demande énergétique liée au ralentissement économique aux Etats-Unis.

Le WTI américain et le Brent de la mer du nord sont passés ce jeudi matin sous la barre des cent dollars le baril, soit une perte de dix dollars en quelques jours, avant de se reprendre quelque peu.

Déjà mercredi soir à New York, le prix du baril de pétrole a chuté de près de 5 dollars, son recul le plus important depuis trois ans. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril, dont c'était le dernier jour de cotation, a fini à 104,48 dollars, en baisse de 4,94 dollars par rapport à la clôture de mardi. A Londres, le baril de Brent de la Mer du Nord a perdu près de 4 dollars, autour des 101 dollars.

La chute des prix du pétrole s'est accélérée mercredi après la publication des stocks hebdomadaires de brut américain. Les réserves américaines de pétrole brut ont ainsi encore progressé la semaine dernière, mais moins que prévu par les opérateurs. Selon le département à l'énergie (DoE), les stocks de brut ont augmenté de 200.000 barils à 311,8 millions de barils durant la semaine du 7 au 14 mars dernier. Wall Street s'attendait à une hausse plus de dix fois supérieure à 2,3 millions de barils supplémentaires.

Pour le DoE, le niveau des réserves est " au milieu de la fourchette moyenne pour cette période de l'année". Par ailleurs, les stocks d'essence ont fortement reculé de 3,5 millions de barils à 232,5 millions de barils. La baisse attendue par le consensus des analystes s'établissait à 400.000 barils.

Enfin, en ce qui concerne les produits distillés, comme le fuel de chauffage, les réserves ont reculé en un mois de 2,9 millions de barils à 113,5 millions de barils. Le consensus prévoyait une baisse de 1,55 millions de barils de ces produits traditionnellement très consommés en hiver.

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.