Brainstorming jeune à la Société Générale

Ils ont entre 20 et 30 ans et étudient aux quatre coins du monde. Les participants du "Citizen Act", le business game de la Société Générale, se sont rencontrés le 14 janvier au siège du groupe, dans le but d'imaginer la "Société Générale, banque responsable en 2028". Tout un programme.

"Vous faites déjà partie des 40 équipes sélectionnées, sur la base de vos propositions de projet, parmi les 124 qui se sont inscrites sur le site Internet du Citizen Act". Catherine O'Sullivan, responsable du campus management international pour le groupe Société Générale, motive les 120 d'étudiants qui s'apprêtent à relever le défi du Citizen Act II, le jeu de simulation que le groupe bancaire propose aux étudiants pour la 2e année consécutive. Le 14 janvier, au siège parisien de la Société Générale, ces derniers - issus des meilleures universités, écoles de commerce et d'ingénieurs - se sont vu préciser les modalités de participation au business game.

En pratique, chaque équipe dispose de quelques semaines pour approfondir sa proposition concernant "la Société Générale, banque responsable en 2028", le sujet de l'édition 2008. Pour les aider ? Leur coach, "ambassadeur" issu de la Société Générale (et diplômé du même campus qu'eux), mais aussi leur Wikiblog. Cet outil, sorte de site Web collaboratif, "vous permettra de recueillir les contributions des autres étudiants de votre établissement, pour améliorer votre projet", leur explique Régis Langlade, de l'équipe Citizen Act chez TMPNéo, agence de communication RH.

40 % de participants internationaux

Les explications sont données dans la langue de Shakespeare, contexte oblige. "Plus de 40 % des participants sont étrangers, représentant des établissements d'Asie, d'Amérique ou encore d'Europe", souligne Catherine O'Sullivan, tandis qu'une dizaine d'étudiants indiens et canadiens suivent la rencontre par visio-conférence. Et en profitent pour saluer leurs camarades par écrans interposés.

L'opération séduction de la Société Générale se déroule ainsi dans une ambiance détendue et bon enfant. Car, contrairement aux idées reçues sur les business games, le recrutement immédiat n'est pas en général leur objectif premier. Seuls quatre étudiants ont été embauchés à l'issue de la précédente édition du Citizen Act. Il s'agit avant tout, pour le groupe bancaire, d'approfondir les relations écoles-entreprises et de promouvoir son "image employeur" à long terme. Dans cet esprit, l'ensemble des participants et leurs enseignants seront conviés à la grande finale, où seront annoncées les trois équipes gagnantes, qui remporteront chacune un voyage au soleil, le 26 mars... au premier étage de la Tour Eiffel. Tout un symbole.

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