Bénéfice net record pour la SNCF en 2007

L'an passé, le groupe SNCF a vu son bénéfice net tripler par rapport à celui de 2006 pour atteindre 1,042 milliard d'euros. La compagnie publique versera pour la première fois un dividende de 130 millions d'euros à l'Etat.

La SNCF "connaît une situation financière d'ensemble sans précédent dans son histoire", se félicite Guillaume Pepy, son nouveau président, précédemment numéro deux de la société nationale. La compagnie publique a dégagé en 2007 un bénéfice record de 1,042 milliard d'euros, soit presque le triple de celui de 2006 (368 millions d'euros).

Dans le même temps, son chiffre d'affaires a progressé de 8% à 23,7 milliards d'euros. "Cette hausse résulte de progressions enregistrées dans chacune des branches (transport et logistique, voyageurs France Europe, proximités, infrastructures et ingénierie) et aussi de l'acquisition de la société de logistique Wilson par Géodis, filiale de la SNCF", explique l'entreprise publique.

Pour la première fois, la SNCF va verser à l'Etat un dividende de 130 millions d'euros. Et "40% de ce montant seront destinés à renforcer la politique d'investissement ferroviaire publique", poursuit le groupe qui met aussi en avant le niveau historiquement bas de son endettement à 4,5 milliards d'euros contre 6,5 milliards à fin 2006. Par ailleurs, bien que sa branche fret ferroviaire affiche toujours une perte de 240 millions d'euros, la SNCF a réaffirmé son ambition de développer cette activité.

Le redressement du fret fait partie des cinq dossiers phares fixé à Guillaume Pepy dans la feuille de route que lui a adressée Nicolas Sarkozy. Il devra également travailler à l'amélioration des trains régionaux, notamment en Ile-de-France, à l'accélération du développement du TGV, à la modernisation et la rénovation du réseau ferré national et enfin négocier un pacte de modernisation sociale avec les personnels et les syndicats.

Nous sommes les seuls à adorer les TGV à étages, affirme Pépy
"On adore les TGV à étages et on est les seuls à les adorer", souligne Guillaume Pepy. Il ajoute qu'il aimerait "marier" l'Automotrice à grande vitesse (AGV), le nouveau TGV d'Alstom, au TGV actuel à deux étages, pour ses futurs trains à grande vitesse afin d'intégrer "toutes les innovations technologiques", dont celles de l'AGV. La SNCF doit lancer en 2008 un appel d'offres géant pour renouveler ses plus anciens TGV.

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