La décision sur la remise en liberté de Kerviel mise en délibéré jusqu'au 18 mars

Encore quatre jours d'attente pour Jérôme Kerviel dont l'examen, ce vendredi, de sa remise en liberté par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris, a été mis en délibéré jusqu'à mardi matin, 9 heures. Le trader, soupçonné de falsifications, est incarcéré depuis cinq semaines.

Jérôme Kerviel devra attendre jusqu'à mardi matin 9 heures pour savoir si oui ou non il reste en prison. Ses avocats, viennent d'annoncer ce vendredi 14 mars la mise en délibéré de la décision sur la remise en liberté de leur client, Jérôme Kerviel, soupçonné de falsifications qui ont coûté 4,91 milliards d'euros à la Société Générale.

Maître Jean Veil, l'un des avocats de la Société Générale, et maître Elisabeth Meyer, avocate du trader, se sont refusés l'un et l'autre au moindre commentaire, à l'issue de l'audience qui s'est déroulée à huis clos.

Juste avant l'audience, la défense de Jérôme Kerviel avait indiqué qu'elle évoquerait les éléments nouveaux contenus dans le rapport de la mission "Green" de l'inspection de la Société Générale du 20 février, qui, selon elle, seraient favorables au trader. "Le rapport explique qu'il n'y a pas eu de détournement de fonds, que Kerviel n'avait pas de complice et qu'il n'y a pas eu d'intrusion de sa part dans le système informatique", avait souligné Christophe Reille, conseiller du trader, en réfutant les arguments du parquet général pour maintenir le trader en prison.

Le parquet général avait en effet annoncé hier jeudi 13 mars, qu'il demanderait le maintien en détention provisoire de Jérôme Kerviel arguant notamment des "nécessités de l'instruction puisque les actes d'investigation se poursuivent". "Il faut veiller à préserver toutes les preuves utiles à la manifestation de la vérité et empêcher toute concertation frauduleuse", avait expliqué sa porte-parole, Ulrika Weiss.

Quant à maître Jean Reinhart, l'un des avocats de la Société Générale, il a indiqué qu'il allait soutenir le maintien en détention du trader. "L'enquête n'est pas finie. Il faut donner de la sérénité à la justice", a-t-il expliqué.

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