TUI augmente fortement son résultat d'exploitation

Le géant du tourisme allemand qui a racheté l'an dernier le britannique First Choice, a réalisé en 2007 un résultat d'exploitation de 616 millions d'euros, en hausse de 47 %.

Le géant allemand TUI (Touristik Union International), numéro un européen du tourisme basé à Hanovre, a annoncé ce mardi, dans son communiqué de résultats préliminaires, avoir fortement augmenté son résultat d'exploitation (Ebita) en 2007, à 616 millions d'euros. Soit un bond de 47 %. Ce chiffre est toutefois corrigé des éléments exceptionnels, a précisé TUI, qui n'a pas publié de résultat net. Les résultats détaillés du groupe sont attendus le 18 mars. Il n'a pas fourni mardi de prévisions pour 2008. Le chiffre d'affaires a grimpé de 7 %, à 21,9 milliards d'euros. Le groupe allemand tablait pour 2007 sur un Ebita équivalent à celui de 2006, hors acquisition de son rival britannique First Choice.

La division tourisme a augmenté son chiffre d'affaires de 11 %, à 15,6 milliards d'euros, notamment grâce à l'acquisition du britannique First Choice. Dans le transport maritime, le chiffre d'affaires a affiché un petit recul de 1 %, mais le bénéfice d'exploitation s'est envolé, en particulier grâce à une forte demande dans les transports de containers. En revanche, dans la branche Hapag-Lloyd, l'Ebita a bondi de 121 %, à 197 millions d'euros, précise le groupe, qui prévoyait une franche amélioration de cet Ebita.

En 2007, le rapprochement de TUI et du britannique First Choice a créé un acteur majeur dans le tourisme avec 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires. A l'origine, TUI était un groupe industriel qui s'appelait Preussag. Au milieu des années 1990, le groupe allemand a décidé de centrer ses activités dans le tourisme. En 2002, TUI a notamment racheté le groupe français Nouvelle Frontière.

Ces bons résultats, bien accueillis à la Bourse de Francfort (+3,40% à 16,10 euros à mi-séance) devraient conforter le patron du groupe, Michael Frenzel, dans la poursuite de sa stratégie bâtie autour des deux métiers du groupe (tourisme et transport maritime). Michael Frenzel a dû faire face l'an dernier à la fronde de plusieurs actionnaires importants, dont l'investisseur financier américain Guy Wyser-Pratte, qui réclamaient son départ et un démantèlement de la société. Le mandat de M. Frenzel a finalement été renouvelé jusqu'en 2012 en novembre dernier, ce qui n'a pas fait taire pour autant les spéculations sur l'avenir du groupe.

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