Les entreprises insuffisamment préparées face aux risques climatiques, selon KPMG

Selon une étude réalisée par le grand cabinet d'audit KPMG, les entreprises françaises sous-estiment trop souvent les conséquences du réchauffement climatique. Six secteurs d'activité se trouvent en zone de danger.

Les entreprises pourraient se retrouver en mauvaise posture si elles continuent à ignorer les risques liés au réchauffement climatique. C'est la conclusion d'une étude menée par le grand cabinet d'audit KPMG auprès de quinze secteurs d'activité. Parmi eux, six secteurs plongent directement dans la zone de danger : pétrole et gaz, aviation, transports, secteur financier, services médicaux et tourisme. Neuf autres secteurs seraient exposés, mais dans une moindre mesure.

L'étude pointe du doigt le manque de préparation de ces six secteurs et leur sous-estimation des risques encourus. KPMG a ainsi défini quatre types de risques. Les risques physiques, nuisibles à court terme, comme les séismes ou les tsunamis. Les risques réglementaires liés à l'émergence de nouvelles législations. Les risques de réputation liés à une perte de confiance des consommateurs et enfin les risques de litiges nés de la multiplication des réglementations. Il semble que les risques physiques soient les seuls réellement pris en compte par les entreprises.

Philippe Arnaud, associé chez KPMG et responsable du département Environnement et Développement durable, met en garde: " il devient aujourd'hui nécessaire d'améliorer cette compréhension des risques afin de les réduire. En effet, les entreprises les mieux préparées seront également les mieux placées pour saisir les opportunités découlant de ces risques."

Les résultats de cette étude se basent sur l'analyse de 50 rapports provenant majoritairement de banques d'investissement et de compagnies d'assurance, mais aussi d'organisations non gouvernementales (ONG), de cabinets de conseil ou d'associations professionnelles traitant des risques pour les entreprises et des impacts économiques du changement climatique. Cette analyse a conduit à l'attribution d'une "note de risque" pour chaque secteur étudié.

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