Le logiciel n'est pas si cher en Bourse

Après la baisse des facturations constatée en 2009, les investissements en technologies de l'information devraient être positifs en 2010. Les multiples de capitalisation restent modérés par rapport aux niveaux historiques.

Les dépenses informatiques devraient être plus importantes en 2010 qu'en 2009. Pour le secteur du logiciel qui a fortement comprimé ses coûts, toute augmentation du chiffre d'affaires peut se traduire par une amélioration significative des marges.

Or, en bourse et selon les calculs de Credit Suisse, le secteur se négocie sur un multiple de capitalisation de 18 à 18,5 fois les profits estimés des douze prochains mois. C'est nettement moins important que le niveau moyen des 15 dernières années (30,6 fois) ou des 5 dernières années (20,2 fois).

Si on compare le multiple du logiciel à celui de l'indice Standard and Poor's des 500 valeurs, on s'aperçoit que la prime n'est que de 13,8%, contre une moyenne de 65,6% sur les 15 dernières années et de 40,1% sur les 5 dernières années. Tout est donc en place pour une remise à niveau. Parmi les grandes capitalisations boursières, Credit Suisse choisit Microsoft et SAP. Quant aux petites capitalisations, la banque d'affaires préfère Check Point Software Technologies, Symantec et Verisign.

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