Seb, Tefal, Moulinex, Krups, Rowenta...Ces marques raisonnent comme une évidence pour la ménagère de plus de cinquante ans. Et c'est bien là toute la force de Seb, qui en est propriétaire et domine, par la même, sans partage le monde du petit équipement domestique. Si l'on ajoute à cela une bonne dose d'innovation débouchant sur des produits phares comme la friteuse sans huile Actifry ou encore le générateur de vapeur Properfect, et une grande, force de frappe commerciale, la société ne pouvait être qu'en première ligne de la ruée acheteuse constatée dans les grands magasins durant les fêtes de fin d'année.
Conséquence, les ventes de Seb dont la croissance organique a culminé à 6,1% au cours des trois derniers mois de l'année, ont dépassé les attentes à la fois du marché et de la direction, qui en a profité pour réajuster le tir sur ses objectifs de résultats annuels. La marge opérationnelle devrait finalement augmenter en 2009 et non plus baisser. Le groupe doit, notamment, cette dynamique à une puissance de feu qui dépasse les frontières et séduit les consommateurs asiatiques où les revenus ont connu une progression à deux chiffres au quatrième trimestre.
Le marché a d'ailleurs bien compris qu'à partir du moment où les consommateurs remettaient la main à la poche, les magasins d'électroménager avaient de grande chance de réapprovisionner leurs stocks en produits fabriqués par Seb. Le bond de près de 9% du titre, qui a retrouvé ses niveaux de janvier 2008, à la mi-journée en est un bon exemple. Sans doute parce que la stratégie du fait-tout reste le meilleur moyen d'attirer le chaland en période de reprise.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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