La Bourse de Paris a dégringolé à la mi-séance vers les 2.600 points. Le CAC a ainsi abandonné 3,36% à 2.612 points. Le marché a été plombé par le secteur financier, où les mauvaises nouvelles se sont multipliées.

Après l'annonce de l'augmentation de capital géante de la britannique HSBC, c'était à AIG de tenir la vedette. L'assureur américain a affiché une perte colossale de 100 milliards de dollars en 2008. En conséquence, à Paris, l'ensemble du secteur financier a plongé.

Société Générale a signé le plus fort repli du CAC avec un recul de 8,85% à 22,75 euros. BNP Paribas a perdu 8% à 23,90 euros. Crédit Agricole a cédé 7,16% à 7,23 euros et Dexia 4,94% à 1,60 euro. Hors CAC 40, Natixis a plongé de 9% à 1 euro tout rond.

Les valeurs liées aux matières premières se sont également mal orientées en raison de la nouvelle chute des cours du pétrole. ArcelorMittal a reculé de 5,25% à 14,65 euros. Total, la première capitalisation du CAC, a cédé 3,5% à 36,18 euros, et Vallourec 3,33%, à 60,45 euros.

Sur le reste du SRD, CGG Veritas a chuté de 6,2% à 8,18 euros et Technip de 5,3% à 24,55 euros. Maurel et Prom a plongé de 9,5% à 7,38 euros. Le marché a très mal réagi à l'annonce d'une forte baisse du dividende du groupe.

EADS a perdu 3,95% à 11,20 euros sur le CAC. Le titre a été pénalisé par un article de l'hebdomadaire allemand "Der Spiegel" affirmant que l'Allemagne pourrait renoncer à l'avion de transport militaire A400M en raison des retards du programme.

Les valeurs du secteur des services aux collectivités ont fait grise mine elles aussi. Suez Environnement a cédé 5,95% à 10,92 euros et son rival Veolia a reculé de 2,65% à 16,70 euros.

Vivendi a limité son recul à 1,3% à 18,70 euros. Compte tenu de la tendance de ce matin, on peut qualifier ce repli de plutôt modéré. Le groupe a dégagé un bénéfice en légère baisse en 2008, mais il a promis une forte hausse de son résultat opérationnel cette année.

Avec un petit gain de 0,6%, Essilor a enregistré la seule progression de l'indice à la mi-séance. Le titre a bénéficié de son caractère défensif.

Du côté des marchés pétroliers, les cours du brut continuent de dévisser. Le baril de WTI américain s'est échangé contre 42,28 dollars et celui de Brent de la mer du Nord contre 44 dollars. L'euro est remonté à 1,26 dollar.

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