"Vivendi annonce qu'il interrompt aujourd'hui les discussions engagées il y a quelques semaines avec le groupe koweitien Zain pour l'acquisition d'une participation majoritaire dans ses activités de télécommunications en Afrique". Tels sont les termes du communiqué publié ce lundi matin par le groupe français de médias et de télécommunications (SFR, Maroc Telecom, Canal Plus,...).
Le groupe avait dévoilé officiellement son intérêt pour ces actifs africains le 9 juillet dernier, confirmant ainsi les rumeurs qui circulaient depuis plusieurs semaines. "La Tribune" révélait même fin juin des discussions entre Vivendi et Zain. Mais le français avait cru bon préciser alors ne pas être certain d'aboutir à un accord.
Zain opère actuellement dans une vingtaine de pays du Moyen-Orient et d'Afrique et compte environ 65 millions d'abonnés, dont les deux-tiers en Afrique. Son chiffre d'affaires global s'est élevé en 2008 à 7,44 milliards de dollars (5,3 milliards d'euros) pour un bénéfice net de 1,2 milliard. Son patron, Saad al-Barak, est intéressé par la cession des actifs africains, d'autant plus que les candidats semblent, d'après lui, être nombreux.
Dans le communiqué, Vivendi explique avoir "appliqué à cet investissement potentiel dans les pays émergents ses critères habituels de rentabilité et de discipline financière, dans le meilleur intérêt de ses actionnaires".
A la Bourse de Paris, le titre Vivendi a bondi dès l'annonce de l'interruption des discussions. A la clôture, il s'est adjugé 4,04% à 18,16 euros. Une bonne nouvelle pour les actionnaires, semble-t-il.
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