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Après une envolée de 9% ce mardi matin à 1,08 euro, l'action Thomson termine la journée sur une hausse de 3,34% à 1,02. Le titre abandonne ainsi son statut de "penny stock" (valeur inférieure à 1 euro) , statut dont a déjà tenté de se défaire le titre lundi avant d'être suspendu de cotation.
L'action profite toujours de l'accord trouvé avec ses créancier vendredi dernier au sujet de sa dette de 2,83 milliards d'euros. En échange d'une prise de participation au capital de Thomson, les créancier ont consenti à une réduction de 45% de la dette. Celle-ci étant désormais de 1,55 milliard.
Cet accord est intervenu in-extremis, le 24 juillet étant la date butoir fixée par les créanciers. Et le silence du groupe jusque-là suscitait interrogations et spéculations sur un titre devenu très volatile. Depuis deux ans, l'action Thomson a dégringolé, passant de près de 15 euros à moins d'un euro en novembre dernier. Depuis, le titre a oscillé autour de ce seuil, plongeant régulièrement en-dessous.
L'optimisme est donc de mise face au risque de faillite écarté. A cela s'ajoutent les résultats semestriels publiés lundi (dont certains éléments ont été donnés vendredi soir) faisant apparaître une amélioration de la marge opérationnelle. Sa perte nette, de 325 millions d'euros, est quant à elle, impactée d'une dépréciation d'actifs de 306 millions. Des résultats jugés "tout à fait honorables" par Natixis Securities. Le titre en profite également. Il a gagné 73% après six séances consécutives de hausse. Sa valeur est reste encore très inférieure aux 2,94 euros de l'année dernière affichés le 28 juillet de l'année dernière.
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