Dans le sillage de la forte hausse des places américaines (Dow jones +1,80%, Nasdaq +2,36%) et des places asiatiques (Nikkei +1,81%), la Bourse de Paris s'est installée, à l'instard des autres places européennes (Londres +0,97%, Fracfort +1,04%) dans le vert . Actuellement à 3773,66 points (+1,12%) le CAC40 n'est plus qu'à quelques encablure des 3782,48 points.
Du point de vue macro-économique, après la confirmation d'une croissance de 1% dans la zone euro (+1,9% par rapport au deuxième trimeste 2009), les investisseurs attendent début d'après midi l'enquête ADP de l'emploi dans le secteur privé américain. Cet indicateur donnera les premières orientation de l'emploi au Etats-Unis avant la pubklication, demain, des statistiques officielles pour le mois de septembre.
Côté entreprise, le marché attend l'ouverture du bal des résultats trimestriels américains traditionellement, qui débutera jeudi avec publication des chiffres d'Alcoa.
VALEURS EN HAUSSE
La plus forte hausse est signée par Pernod Ricard (2,96%), qui vient d'annoncer un changement dans de direction dans sa filiale américaine. Marty crane, responsable de la région est a été promu au poste de vice président.
Le secteur bancaire profite également d'un courant porteur : Crédit Agricole gagne 1,73%, Société Générale 2,07% et BNP Paribas 1,25%. L'annonce de mesures d'assouplissement de la politique monétaire du Japon ( faite hier ) semble faire oublier la mise sous surveillance, par Moody's, des obligations d'Etat Irlandaises
De son côté, Alstom (+1, 23%) regagne du terrain. Le titre avait chuté après son annonce de suppression de 4 000 postes d'ici à mars 2012 dans sa branche Power. Les investisseurs sont restés dubitatif, jugeant que le plan ne répondait pas aux problèmes que le groupe rencontrait, dont la concurrence des sociétés asiatiques dans l'hydraulique.
VALEURS EN BAISSE
Pénalisé par la hausse de l'euro, le secteur de l'aéronautique fait l'objet de quelques désengagement. EADS cède ainsi 1,21%
EDF perd 0,91,% alors qu'Areva a décidé de faire cavalier suel dans le cadre de la commande de deux réacteurs EPR en Chine.
L'euro vaut 1,3857 dollar alors que le baril du pétrole WTI dépasse les 83 dollars.
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