Et de deux. Après une baisse de 0,90 % la veille, le marché parisien n'a pas trouvé les arguments pour repasser jeudi au-dessus de la barre des 4.000 points. Au terme d'une séance qui s'est finalement conclue par une baisse de 0,30 % à 3.964,84 points, le CAC 40 signe sa seconde séance consécutive de baisse.

En manque de catalyseurs, les investisseurs toujours plombés par les mauvais résultats de Goldman Sachs la veille, n'avaient en soi pas de pretexte pour inverser la tendance. Loin de là. Car leur attention était aujourd'hui portée sur les derniers chiffres de la croissance chinoise qui est ressortie à 10,3 % en 2010 et à 9,8 % sur le seul quatrième trimestre. De quoi leur faire craindre  de nouvelles mesures de la part de Pékin pour éviter la surchauffe en 2011.

Dans ces conditions, les bons résultats trimestriels publiés par Morgan Stanley sont passés totalement inaperçus. Au même titre que les traditionnels chiffres hebdomadaires des inscriptions au chômage aux Etats-Unis, et par aillleurs des données encourageantes concernant l'immobilier et l'activité économique outre-Atlantique.

Valeurs en baisse

La plus forte baisse est revenue à Accor (- 6,22 %) qui a fait l'objet de prises de bénéfices après la publication d'un chiffre d'affaires trimestriel conforme aux attentes et en dépit de l'annonce d'un relèvement des objectifs de résultat opérationnel sur 2010.

Une fois n'est pas coutume les valeurs automobile étaient également orientées à la baisse. Malgré un relèvement de recommandation de la part de JP Morgan Renault a cédé 2,84 %. Pour sa part, PSA Peugeot Citroën a reculé de 1,93 %.

Valeurs en hausse

Avec un gain de 3,93 %, Alstom a profité de la publication d'un chiffre d'affaires trimestriel en hausse de 11 % et de commandes en progression de 30 % sur la même période.

Hors CAC 40

Après la publication de son chiffre d'affaires trimestriel la veille, Biomérieux a rebondi en Bourse de 7,79 %, s'adjugeant à cette occasion la plus forte hausse du SBF 250.

Devise et pétrole

A la clôture des marchés, la devise européenne enregistrait un léger repli face au billet, s'échangeant contre 1,34 dollar. De leur côté, les cours du baril étaient en net repli. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord reculait 1,67 % à 96,49 dollars tandis que que de son côté le WTI cédait de 2,26 % à 88,58 dollars.