ArcelorMittal porté par les débuts en fanfare d'Aperam en Bourse

Alors que la branche d'acier inoxydable d'ArcelorMittal débute aujourd'hui son existence boursière sous le nom d'Aperam, le numéro un mondial de la sidérurgie est bien parti pour s'emparer du canadien Baffinland. En Bourse, l'action s'est adjugé la seconde place du CAC 40 derrière ... Aperam
Copyright Reuters

Alors que la première cotation de sa branche d'acier Inoxidable est un succès, ArcelorMittal a indiqué avoir recueilli 61% des actions Baffinland dans le cadre de l'offre de 590 millions de dollars canadiens (434 millions d'euros) menée conjointement avec Nunavut Iron, et soutenue par un fonds de capital-investissement américain.

Le titre ArcelorMittal a caracolé en tête du CAC 40. A la clôture, il affichait un gain de 5,51 %.

La cotation d'Aperam, la branche inox d'ArcelorMittal dont la scission a été aprouvée lors de l'assemblée générale extraordinaire de mardi, a débuté en fanfare. Faisant partie du CAC 40 jusqu'au 1er février, pour raisons techniques, le titre affichait un gain de 8,86 % à la clôture du marché. Le prix d'introduction a été fixé à 27,32 euros, impactant le cours de référence d'ArcelorMittal sur lequel les variations de ce jour sont calculées. Avec une parité de un vingtième (chaque actionnaire a reçu 1 action Aperam pour 20 actions ArcelorMittal) le cours de clôture du sidérurgiste d'hier soir a été ajusté à 25,95 euros. D'où la progression de 5,51 % à 27,385 alors que le titre a clôturé mercredi à 27,32 euros.

Par ailleurs, après quatre mois de bataille, ArcelorMittal et Nunavut se sont associés en début de mois pour proposer une OPA conjointe sur Baffinland, qui dispose de vastes réserves de minerai de fer dans l'Arctique canadien. Dans le cadre de l'accord conclu entre les anciens rivaux, ArcelorMittal achètera la totalité de Baffinland. Le capital du groupe sera ensuite réparti entre les deux groupes, à hauteur de 70% pour le géant mondial de la sidérurgie, le restant revenant à Nunavut.

L'offre conjointe à 1,50 dollar canadien par titre qui expirait lundi à minuit, a été prolongée au 4 février pour laisser le temps à d'autres actionnaires d'apporter leurs titres. En effet, l'offre est conditionnée à l'obtention d'au moins les deux tiers du capital de Baffinland. Pour l'heure seul 61 % des actionnaires y ont souscrit. "Ils tiennent le bon bout, donc je pense que les actionnaires devraient envisager de souscrire à l'offre d'ici la nouvelle date limite", commente Peter Campbell, analyste du secteur minier chez Jennings Capital à Toronto.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.