Le relèvement d'objectif d'Atos salué

Atos a annoncé mercredi qu'il relevait son objectif de marge opérationnelle pour 2011, fort de l'intégration plus rapide que prévu de SIS, racheté en décembre dernier à Siemens. Le titre a grimpé.
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Atos Origin, devenu Atos depuis juillet après avoir officiellement bouclé le rachat de la division informatique du conglomérat allemand Siemens, a dégagé au premier semestre une marge opérationnelle de 166 millions d'euros, avec un taux de 6,7%, contre 6,0% un an plus tôt. Son chiffre d'affaires a en revanche reculé de 0,7% à données comparables pour s'établir à 2,47 milliards d'euros. Améliorant sa rentabilité pour le cinquième semestre consécutif, le groupe a relevé son objectif annuel de marge opérationnelle pour le porter à 6,2 % contre 6 % précédemment.

Le marché a apprécié. En hausse dès les premiers échanges, le titre qui se négocie 11 fois les bénéfices estimés pour 2011 par le consensus Factset a grimpé de 4,87 %. Depuis le début de l?année, le repli n'est plus que de 1,84 %.

Outre le relèvement de la marge opérationnelle, Atos, dont les principaux concurrents sont l'américain Accenture et Capgemini, a indiquer viser un chiffre d'affaires annuel "de l'ordre" de 6,8 milliards d'euros, alors qu'il tablait en juin sur une fourchette comprise entre 6,8 et 6,9 milliards d'euros. Cette révision vient du fait de l'intégration plus tardive que prévu de certaines entités dans le cadre de la fusion avec SIS. Les entités chinoise, turque ou russe ne seront intégrées qu'au quatrième trimestre. Cela pèsera à hauteur d'environ 50 millions d'euros sur le chiffre d'affaires annuel, précise le groupe dans un communiqué.

Au premier semestre, l'activité du groupe a souffert de difficultés persistantes au Benelux, où le chiffre d'affaires affiche une baisse de 4,1%, du fait d'un environnement économique difficile et de pressions sur les prix.

La France affiche également un repli de 2,9% qui s'explique, selon le groupe, par la priorité donnée à l'amélioration de la marge, ce qui s'est traduit par une plus grande sélectivité dans le choix des contrats.

A contrario, le Royaume-Uni a vu son revenu progresser de 3,0%, soutenu par le retour des commandes publiques après une période de gel des nouveaux contrats au plus fort de la crise économique et financière, a précisé Michel Alain Proch, le directeur financier.

La SSII possédait à fin juin un carnet de commandes atteignant 7,5 milliards d'euros, en hausse de 3,3% par rapport à la période correspondante l'an dernier, et affichait un ratio prise de commandes sur facturations ("book-to-bill") de 101%.

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