Wall Street dans le rouge avant le discours d'Obama

Les places américaines ont reculé ce jeudi, les investisseurs étant notamment déçus par l'absence d'annonce de nouvelles mesures de soutien dans les propos de Ben Bernanke.
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Après avoir rebondi mercredi, Wall Street est repartie à la baisse ce jeudi, notamment pénalisée par le discours de Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale, qui n'a pas fourni d'informations supplémentaires sur la mise en place de nouvelles mesures de soutien de l'économie. En outre, les inscriptions au chômage sont ressorties supérieures aux attentes. Les marchés surveilleront dans la soirée l'allocution de Barack Obama devant le Congrès américain, au cours de laquelle le président des Etats-Unis dévoilera un nouveau programme pour lutter contre le chômage.

A la clôture, le Dow Jones perd 1,04% à 11.296 points, le S&P 500 recule de 1,06% à 1.186 points et le Nasdaq abandonne 0,78% à 2.529 points.

Sur le front des statistiques, les demandes hebdomadaires d'allocation chômage ont légèrement progressé la semaine dernière, avec 414.000 dossiers déposés. Les économistes attendaient en moyenne 405.000 inscriptions. La moyenne mobile sur quatre semaines s'affiche également en hausse. En revanche, le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités a légèrement reculé.

Du côté des valeurs, Microsoft gagne 0,88% à 26,23 dollars. Le numéro un mondial des logiciels va sans doute relever son dividende trimestriel de 16 cents par action à 18 ou 20 cents, à l'occasion de la réunion de son conseil d'administration ce mois-ci, selon le courtier FBR Capital Markets. Microsoft annoncera aussi un nouveau programme de rachat d'actions à cette occasion ou d'ici la fin de l'année, ajoute le courtier.

Pfizer abandonne 0,82% à 18,85 dollars. De nouvelles données sur le traitement expérimental du laboratoire sur le traitement de l'arthrite rhumatoïde montrent que le médicament est aussi efficace que l'Humira d'Abbott sous forme injectable, mais avec d'importants effets secondaires.

Enfin, Boeing perd 3,17% à 62,84 dollars. L'avionneur américain estime que 30% de ses ventes liées à la sécurité proviendront de l'étranger d'ici 2013, soit une proportion plus grande que ce qu'il prévoyait à l'origine. Il tablait auparavant sur 25% contre 17% à peu près fin 2011 et 7% il y a cinq ans.

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