Les trois rescapés du CAC 40

La forte chute des marchés, lundi, fait ressortir qu'il ne reste plus que trois valeurs en hausse depuis le début de l'année au sein de l'indice parisien : EADS, Essilor et Alcatel-Lucent. Pour des raisons totalement différentes ...
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L'immersion progressive de l'indice parisien fait couler une à une les dernières valeurs encore dans le vert depuis le début de l'année. Le fort mouvement baissier du jour met en lumière que seules trois valeurs continuent désormais de se maintenir la tête hors de l'eau depuis le début de l'année.

Alcatel-Lucent affiche une hausse de 0,96 %, loin derrière un Essilor qui reste en hausse de 13,07 % depuis le début de l'année et surtout EADS qui continue de caracoler en tête du CAC 40 avec un gain 22,82 % sur la même période.

Les raisons de ces performances sont simples. Premièrement, Essilor comme EADS sont les deux valeurs qui ont le mieux résisté à la décrue des marchés cet été (précisément sur les trois derniers mois). En outre, alors qu'Essilor incarne par excellence la valeur défensive très prisée par les investisseurs dans un contexte de marché baissier, EADS de son côté, profite très clairement de ses succès commerciaux ce malgré le ralentissement économique.

Cyclique par excellence, le titre EADS montre aujourd'hui des qualités défensives. Les investisseurs saluent la capacité de sa filiale Airbus à maintenir un niveaux de livraisons élevé malgré la conjoncture, ce grâce à une bonne gestion du carnet de commandes qui continue par ailleurs de se remplir grâce au succès de l'A320 Néo. L'avionneur européen affichait fin août un peu plus de 1.000 commandes au compteur se rapprochant ainsi d'un nouveau record de commandes cette année en plein marasme conjoncturel et ce malgré un euro qui s'échange depuis mi-mars au-dessus de 1,40 dollar.

Reste le cas Alcatel-Lucent qui joue aux montagnes russes. Le titre qui affichait encore au printemps une hausse d'un peu plus de 100 % depuis le début de l'année, soit la plus forte hausse du CAC 40, fait encore partie des survivants de l'indice parisien. Un phénomène qui tient à la seule raison de l'enthousiasme démesurée des investisseurs au début de l'année. Car depuis les choses ont considérablement changé. Le groupe figure parmi les plus fortes baisses de l'indice sur les trois derniers mois (- 45 %). Quoi de plus normal finalement sachant qu'il n'avait été joué en Bourse que sur son seul profil de "recovery" (entreprise en redressement). Une thématique souvent fragile dont le revers de la médaille est parfois douloureux pour le bénéficiaire.

 

 

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