Les fortes churtes sur les marchés d'actions font décidément toujours les mêmes victimes. Un peu à l'image de l'automne 2008 et le début 2009, si les valeurs bancaires sont les premières étrillées depuis la dégringolade des marchés cet été, le secteur automobile n'est pas en reste.
Une preuve supplémentaire en est donnée ce mercredi avec le recul de 5,70 % de Peugeot (soit la plus forte baisse de l?indice CAC 40) suivi de près par Renault (-3,80 %), tandis que hors CAC 40, Valeo cédait dans le même temps 4,99 %.
La raison de cette fébrilité ? Les nouvelles craintes des investisseurs sur la conjoncture et ses conséquences sur le secteur. Dans une interview à Reuters, Daniel Akerson, DG de Général Motors, s?inquiète en effet du risque de récession aux USA. Par ailleurs, ces déclarations interviennent alors que PSA devrait évoquer demain une réduction du recours à l?intérim pour faire face à une chute des immatriculations automobiles.
Cette défiance des investisseurs à l'égard du secteur automobile ne date pas d?hier. L?évolution de l'Euro Stoxx automobile est à cet égard significative. En hausse de 8 % depuis le début de l?année, celui-ci a brutalement décroché depuis la fin juillet. Depuis cette date, l'indice a décroché de 30 %. Et pour cause. Valeurs cycliques par excellence, les actions du secteur ont été les premières a subir les dégagements des investisseurs suite au regain de craintes sur la conjoncture économique américaine cet été.
Un phénomène qui risque de perdurer sur fond de craintes relatives à la santé de l?économie mondiale. Hier, le FMI a en effet indiqué que la consommation dans les économies avancées devrait rester anémique. Et si l'idée d'une récession n?est pas encore évoquée, ce n?est que grâce à la bonne tenue des pays emergents.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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