Tokyo, Wall Street : le Nikkei et le Dow Jones en léger repli

Le Nikkei 225 des valeurs vedettes a perdu 0,65% soit 59,05 points pour s'afficher à 9.020,75 points à la fermeture, se maintenant de justesse au-dessus de la barre des 9.000 points. Outre-Atlantique, Wall Street a fini sans direction jeudi à l'issue d'une journée riche en actualité économique, les investisseurs restant toutefois hésitant jusqu'à la fin avec la publication vendredi du relevé sur l'emploi: le Dow Jones a cédé 0,35% et le Nasdaq est resté stable (0%).
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L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a terminé la séance de vendredi en repli de 0,65%, les nouvelles mesures d'assouplissement monétaire en Europe et en Chine ayant échoué à doper le moral des investisseurs qui attendent surtout les chiffres américains de l'emploi. Le Nikkei 225 des valeurs vedettes a perdu 59,05 points pour s'afficher à 9.020,75 points à la fermeture, se maintenant de justesse au-dessus de la barre des 9.000 points qu'il avait refranchie il y a tout juste une semaine pour la première fois depuis le 10 mai. Il a modestement gagné 0,15% sur l'ensemble de la semaine. L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a pour sa part régressé vendredi de 0,58%, soit un recul de 4,54 points, pour finir à 771,83 points.

La journée boursière a été peu active avec seulement 1,53 milliard de titres échangés sur le premier marché.

Bien que les autorités de politique monétaire d'Europe et de Chine aient décidé jeudi d'abaisser leurs taux directeurs, les donneurs d'ordres n'ont pas réagi, car beaucoup avaient déjà spéculé par avance cette semaine sur ce type d'action. Les acteurs du marché ont été réticents à acheter en attendant de connaître les statistiques de l'emploi aux Etats-Unis et du fait de la tendance plutôt haussière du yen en cours de journée. L'euro se situait autour de 98,90 yens à la fermeture du marché japonais (06H00 GMT) et le dollar stagnait au niveau jugé trop faible de 79,90 yens, des cours qui nuisent aux sociétés japonaises exportatrices.

A Wall Street, le Dow Jones a cédé 0,35% et le Nasdaq est resté stable (0%)

Wall Street a fini sans direction jeudi à l'issue d'une journée riche en actualité économique, les investisseurs restant toutefois hésitant avant la publication vendredi des chiffres de l'emploi aux Etats-Unis: le Dow Jones a cédé 0,36% et le Nasdaq est resté stable (0%). Selon les chiffres définitifs à la clôture, le Dow Jones Industrial Average a cédé 47,15 points à 12.896,67 points et le Nasdaq, à dominante technologique, a grignoté 0,04 point à 2.976,12 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 a perdu 0,47% (-6,44 points) à 1.367,58 points.

Wall Street avait ouvert en baisse avant que le Dow Jones ne se hisse en territoire positif à la mi-journée. Selon Peter Cardillo, de Rockwell Global Capital, il s'agissait d'"une réaction tardive aux chiffres du rapport ADP" qui a montré que les embauches s'étaient accélérées en juin dans le secteur privé, les entreprises privées américaines créant ce mois-là 29% de postes de plus qu'en mai. Mais cela n'a été que de courte durée et l'indice phare de la bourse new-yorkaise a finalement fini à la baisse.

La BCE a baissé jeudi son principal taux directeur à 0,75%, soit son plus bas niveau historique, dans une tentative de doper une économie européenne toujours morose. "Ces réductions de taux (...) rappellent aux investisseurs que le ralentissement de l'économie mondiale est aussi grave que persistant", a noté Frederick Dickson, de DA Davidson. L'enthousiasme de Wall Street était notamment tempéré par les déclarations du président de la BCE, Mario Draghi, qui a balayé les espoirs de nouvelles mesures exceptionnelles de l'institution en indiquant que le conseil des gouverneurs n'en avait "pas discuté". Dans ce contexte de doutes, renforcé par le scandale de la manipulation de taux interbancaires qui ébranle Barclays en Angleterre, les valeurs financières ont reculé. Citigroup a perdu 2,93% à 26,84 dollars, Bank of America 2,98% à 7,82 dollars, Goldman Sachs 2,72% à 95,92 dollars et Morgan Stanley 3,97% à 14,51 dollars. JPMorgan a accusé la plus lourde chute: -4,18% à 34,38 dollars.

Dans les valeurs, le groupe d'informatique américain Apple a pris 1,76% à 609,94 dollars. Selon le Wall Street Journal, le géant californien se prépare à lancer une nouvelle tablette numérique, qui serait dotée d'un écran plus petit que celui de son modèle iPad.

Il s'agit notamment de répondre à la concurrence menée par les autres américains présents sur ce créneau: Amazon (-1,08% à 227,06 dollars), Microsoft (-0,20% à 30,70 dollars) et Google (+1,38% à 592,2 dollars). La plus grosse performance de la séance a été réalisée par le loueur de vidéo sur internet, Netflix, qui a annoncé une fréquentation record en juin avec plus d'un milliard d'heures de visionnement. Il a décollé de 13,44% à 81,72 dollars.

Le marché obligataire a fini en hausse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a reculé à 1,597% contre 1,629% mardi, et celui à 30 ans à 2,722% contre 2,741%.

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