La Bourse de Paris prudente avant l'annonce du taux de chômage américain

Le CAC 40 évoluait en légère baisse ce vendredi 6 juillet à la mi-journée (-0,32%). La publication des chiffres du chômage aux Etats-Unis à 14h30, heure de Paris, est particulièrement attendue.
Copyright Reuters

Peu avant midi, l'indice CAC 40 restait en légère baisse de 0,32% ce vendredi. Il perdait 10,36 points à 3.219,00 points, dans un volume d'échanges de 584 millions d'euros. La veille, il avait lâché 1,17%.

Le taux de chômage américain doit être publié à 14h30. "Soit il est exécrable et la Banque centrale (américaine) devra intervenir rapidement (...). Soit le chiffre est plus fort qu'attendu et les craintes de récession aux Etats-Unis s'éloigneront", résument les économistes chez Aurel BGC, interrogés par l'AFP.

Le ralentissement économique mondial, confirmé par la baisse du principal taux directeur à 0,75% jeudi par la BCE, laisse entrevoir des perspectives négatives. Aussi, les effets du sommet européen de Bruxelles et les solutions d'urgences qui y ont été décidées s'amenuisent-ils. Signe d'un regain de tensions en zone euro, les taux d'emprunt de l'Espagne et de l'Italie poursuivaient leur hausse, après s'être envolés la veille.

PSA chute de 6,11%

Du côté des valeurs, PSA Peugeot Citroën (-6,11% à 7,20 euros) enregistre la plus forte baisse du CAC 40. Le groupe, qui a convoqué un Comité central d'entreprise extraordinaire le 12 juillet, dément avoir demandé l'aide de l'Etat. Le constructeur automobile accuse par ailleurs un recul de 13% de ses ventes au premier semestre. Dans la foulée, Renault perdait 1,17% à 32,63 euros.

Les valeurs bancaires étaient mal orientées, à l'image de BNP Paribas (-0,53% à 30,24 euros), Crédit Agricole (-0,44% à 3,63 euros) et Société Générale (-0,51% à 18,50 euros), après avoir déjà souffert la veille.

En revanche, Air France-KLM prenait 2,06% à 3,97 euros. Le trafic passagers a bondi de 4,6% en juin tandis que la baisse du trafic fret, baromètre de la conjoncture mondiale, a ralenti. = ArcelorMittal (+0,32% à 12,47 euros) profitait d'un relèvement de l'objectif de cours de 17 à 18 euros par UBS. Enfin, Ingenico prenait 1,61% à 41,00 euros. Le groupe va faire fabriquer des terminaux de paiement en Russie, dans une usine d'une capacité de production annuelle de 500.000 unités située près de Moscou.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.