À Bruxelles, les hauts fonctionnaires essaient de déminer le terrain

.
Copyright Reuters

La liste est longue des sujets à déminer avant de mettre en oeuvre l'accord scellé le 21 juillet par les chefs d'Etat et de gouvernement : « détails » de fonctionnement du Fonds européen de stabilité financière (FESF) à régler, participation du secteur privé à préciser, opposition des parlements nationaux à déminer. Lundi et mardi les directeurs du Trésor et les représentants des banques centrales se sont réunis à Bruxelles pour défricher le terrain en vue de la rencontre informelle des ministres des finances des Vingt-Sept à Wroclaw, en Pologne la semaine prochaine. Ils devaient notamment trouver une issue au problème posé par la Finlande dont le parlement demande que la Grèce fournisse des garanties. La solution serait prête mais les participants n'ont pas voulu confirmer. Par ailleurs, la ratification par la Slovaquie qui n'interviendrait pas avant décembre pourrait poser problème. Alors que les gouvernements peinent à transcrire dans la réalité l'accord du 21 juillet, Jean-Claude Trichet, président de la BCE, avait plaidé lundi pour un contrôle multilatéral accru des politiques budgétaires de la zone euro, quitte à modifier le traité de Lisbonne. Mardi, la Commission a lui rétorqué que les Vingt-Sept peinaient à se mettre d'accord sur la réforme de la gouvernance économique et le renforcement des sanctions en cas de violation des règles communes. « Commençons par approuver ce que nous avons déjà proposé », a commenté un porte-parole.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.