Wall Street quasiment à l'équilibre, le Nasdaq baisse avec Oracle

Wall Street a clôturé la séance de mercredi en n'ayant peu changée, mais Oracle plombe le Nasdaq.
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Le Dow Jones et le S&P 500 ont terminé en légère hausse mercredi, consolidant leurs gains engrangés la veille, tandis que le Nasdaq a perdu 1%, les mauvais résultats publiés mardi par Oracle suscitant des interrogations sur la santé du secteur technologique dans son ensemble.

l'indice Dow Jones des 30 industrielles a gagné 0,03%, soit 4,16 points, à 12.107,74. Le S&P-500, plus large, a pris 2,42 points, soit 0,19%, à 1.243,72. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 25,76 points (-0,99%) à 2.577,97.

Mardi, les trois principaux indices boursiers de Wall Street avaient bondi de quelque 3% à la suite notamment de la publication d'indicateurs jugés encourageants pour le secteur immobilier américain.

Peu après la clôture de mardi, Oracle a fait état de résultats trimestriels inférieurs aux attentes, ce qui s'est traduit par un plongeon du titre de l'éditeur de logiciels d'entreprise, qui a terminé en baisse de 11,66% à 25,77 dollars.

Dans la foulée, l'action IBM a cédé 3,08% à 181,47 dollars et l'indice des semi-conducteurs de la Bourse de Philadelphie a perdu 1,19%.

"Oracle est actif dans le secteur technologique mais certains se demandent si les mauvais résultats de l'entreprise ne peuvent être extrapolés à l'économie dans son ensemble", a estimé Brad Sorensen, directeur de l'analyse de marché chez Charles Schwab.

"Nous n'allons pas encore jusque là mais les contre-performances d'Oracle montrent que les entreprises sont dans l'incertitude, notamment en raison de l'Europe."

Si 'offre de refinancement illimité à trois ans menée par la Banque centrale européenne, qui a annoncé avoir alloué 489 milliards d'euros de prêts à trois ans, avait initialement réjoui le marché, le doute a fait son retour, la question d'un assèchement du crédit en Europe continuant de se poser.

Dans un premier temps, les investisseurs ont eu bon espoir de voir cet argent ainsi obtenu être affecté, du moins en partie, à l'achat d'obligations souveraines espagnoles et italiennes.

Mais un accroissement de l'écart de rendement entre les titres de dette italiens et les Bunds allemands suggèrent au contraire que l'argent n'est pas allé là où il était attendu.

Et l'Association bancaire italienne (ABI) a déclaré que les banques n'allaient pas augmenter leur exposition à la dette souveraine européenne parce que les règles de l'Autorité bancaire européenne (ABE) n'encouragent pas de telles opérations.

Ryan Larson, a la tête du trading actions chez RBC Global Asset Management, a fait état de rumeurs disant que les banques allaient utiliser les fonds de la BCE pour acheter du papier allemand.

"Cela a plombé l'ambiance. Même (si l'opération de la BCE) est positif du point de vue de la facilité des prêts, il y a encore beaucoup de problèmes", a-t-il dit.

Toujours dans le secteur technologique, le titre Research in Motion a bondi de 10,06% à 13,78 dollars après que Reuters a dit que le fabricant des Blackberry avait fait l'objet de plusieurs avances en vue d'un rachat, notamment de la part d'Amazon .com.

L'action Yahoo a gagné 5,82% à 15,99 dollars après une information du New York Times disant que le portail internet allait réduire sa participation dans Alibaba, une opération pouvant lui permettre de lever 17 milliards de dollars.

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