NATIONS UNIES (Reuters) - L'ambassadrice des Etats-Unis à l'Onu Nikki Haley a déclaré mardi que le plan de paix entre Israël et les Palestiniens concocté par l'administration de Donald Trump "apportait de nouveaux éléments à la discussion, en tirant parti du nouveau monde de technologie dans lequel nous vivons".

Nikki Haley, qui quittera son poste à la fin de l'année, n'a pas donné d'autres précisions lors d'une réunion du Conseil de sécurité consacrée au Proche-Orient.

Evoquant le plan préparé par Jared Kushner, le gendre du président Donald Trump, Nikki Haley a assuré qu'il reconnaissait que "les réalités sur le terrain avaient changé de manière forte et importante".

"Les Palestiniens ont tout à gagner à s'engager dans des négociations de paix. Ce plan sera différent des précédents", a-t-elle ajouté.

Plus de quatre ans après l'échec des derniers pourparlers au Proche-Orient, les deux camps restent plus divisés que jamais.

Dans un sondage publié mardi par le Palestinian Center for Policy and Survey Research, 74% des Palestiniens jugent que leurs dirigeants devraient rejeter le plan de paix de Trump, s'il est présenté un jour, alors que 21% jugent qu'ils devraient l'accepter.

"Je pense que le fossé entre Israéliens et Palestiniens est trop grand pour être comblé", a de son côté estimé le mois dernier le ministre israélien de la Justice Ayelet Shaked lors d'une conférence à Jérusalem.

Il s'agissait de la dernière apparition de Nikki Haley devant le Conseil de sécurité, qui sera remplacée l'an prochain par Heather Nauert.

(Michelle Nichols; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)