Le risque d'hospitalisation avec Omicron inférieur à Delta, selon une étude britannique

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Le risque d'hospitalisation avec omicron inferieur de 40% a delta, selon une etude britannique[reuters.com]
(Crédits : Jeenah Moon)

LONDRES (Reuters) - Le risque de devoir rester à l'hôpital à cause du COVID-19 est inférieur de 40% à 45% pour les patients contaminés par le variant Omicron du coronavirus par rapport à ceux infectés par le variant Delta, selon une étude réalisée par l'Imperial College, à Londres, publiée mercredi.

La publication de l'étude, réalisée sur la base des tests PCR positifs effectués en Angleterre entre le 1er décembre et le 14 décembre, intervient alors que les scientifiques s'affairent pour déterminer la dangerosité du variant Omicron, à la propagation fulgurante à travers le monde, afin d'aider les gouvernements à prendre les mesures sanitaires appropriées.

D'après une étude effectuée en Afrique du Sud, où a été sonnée l'alerte sur l'apparition du variant Omicron, les risques d'hospitalisation liés à Omicron sont 80% moindres qu'avec d'autres variants du coronavirus.

Les chercheurs de l'Imperial College estiment qu'une hospitalisation est moins fréquente, de 20% à 25%, avec le variant Omicron qu'avec le variant Delta.

"Dans l'ensemble, nous trouvons des preuves d'une réduction du risque d'hospitalisation pour Omicron par rapport aux infections provoquées par Delta, selon la moyenne sur l'ensemble des cas durant la période de l'étude", ont-ils écrit.

L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a toutefois prévenu dans la journée qu'il était trop tôt pour se prononcer sur la dangerosité du variant Omicron.

En Europe, plusieurs pays ont réimposé des restrictions sanitaires dès l'apparition du variant Omicron.

Les Pays-Bas se sont à nouveau confinés, pour les fêtes de fin d'année, tandis que le port du masque va redevenir obligatoire en extérieur en Espagne.

(Reportage Paul Sandle; version française Jean Terzian)