Variole du singe : Siga sollicité en Europe pour son traitement antivariolique

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File photo: cdc microscopic image shows monkeypox virus particles[reuters.com]
(Crédits : Cynthia S. Goldsmith, Russell Re)

par Manas Mishra

(Reuters) - Le groupe pharmaceutique Siga Technologies a été sollicité pour des commandes de son médicament antivariolique TPOXX® (tecovirimat) face à une possible épidémie de variole du singe, dont la propagation inquiète en Europe.

Des cas avérés ou présumés de variole du singe ont été recensés en Grande-Bretagne, au Portugal, en Espagne, en Italie, et aux États-Unis.

Cette maladie ("monkeypox") se transmet à l'être humain par contact avec des animaux sauvages, des rongeurs ou des primates. Mais ce sont de potentielles transmissions d'homme à homme, d'ordinaire rares, qui alertent les experts.

"Comme vous pouvez l'imaginer avec l'épidémie en Europe, nous avons reçu des demandes et nous y répondons comme nous le pouvons. Nous sommes engagés avec nos collègues en Europe pour trouver la meilleure façon de satisfaire ces attentes", a dit à Reuters le directeur général de Siga Phil Gomez, sans plus de précisions sur ces requêtes.

Il n'y a pas encore eu de livraisons, mais la société dit être "bien positionnée" en termes d'approvisionnement.

Des gouvernements ont constitué des stocks de ce médicament, approuvé pour traiter la variole humaine aux États-Unis, mais aussi en Europe pour la famille des orthopoxvirus qui comprend la variole du singe et la variole de la vache.

Les actions de Siga, basé à New York, ont augmenté de 19% jeudi, tout comme les actions d'autres développeurs de vaccins et de médicaments contre la variole.

C'est le cas du fabricant de médicaments danois Bavarian Nordic qui a déclaré jeudi avoir obtenu un contrat avec un pays européen - dont le nom n'a pas été révélé - pour fournir son vaccin Imvanex.

(Version française Dina Kartit, édité par Sophie Louet)