CM-CIC : une sélection payante

Avec une gamme étoffée de 24 fonds obligataires, le groupe Crédit Mutuel-CIC AM est lauréat des Victoires 2010 pour sa gamme large obligations.

Une récompense largement due à un choix stratégique extrêmement rémunérateur l'an dernier : les équipes de gestion ont continué à investir en obligations privées, notamment celles émises par les sociétés financières, tout en restant vigilant sur la gestion du risque. Alors que cette stratégie les avait pénalisées en 2008, elle a pleinement porté ses fruits en 2009 ! Car les colossaux écarts de taux entre les titres privés et les emprunts d'état ont commencé à se réduire dès le premier trimestre. « Nous avons été très sélectifs dans notre choix d'obligations, et dès que les spreads de taux (l'écart entre les rendements des titres privés et publics) ont diminué, cela a fait beaucoup de bien à nos portefeuilles », précise Christophe Besson, directeur des gestions chez CM-CIC AM. L'année dernière, la rémunération a donc été au rendez- vous. Du coup, la gamme de fonds obligataires proposée par le groupe a vu ses performances largement dépasser celles des indices de référence. Certaines pépites tirent même leur épingle du jeu, comme par exemple Union Obli Long Terme qui a rapporté 8,70 % sur un an, et affiche une performance annualisée de 5,49 % sur les trois dernières années.

L'établissement a d'ailleurs profité d'une conjoncture extrêmement favorable pour les porteurs d'obligations ? notamment les particuliers « redécouvrant » cette classe d'actifs ? pour lancer, en début d'année, des fonds obligataires à échéance 2010, 2012 et 2014. « Cela nous a permis d'accompagner les clients particuliers qui s'intéressaient aux obligations et souhaitaient profiter des rémunérations attrayantes que le marché proposait à cet instant », explique Christophe Besson.

Pour 2010, le CM-CIC AM poursuit toujours la même stratégie, qui mise sur la prudence et la régularité, en privilégiant les obligations d'entreprises privées. Il continue de sélectionner scrupuleusement les titres qui offrent un risque moindre, et sur lesquels l'incertitude est la plus faible. L'équipe de gestion obligataire intègre également des titres de dette publique dans les fonds de l'établissement, mais avec modération. « Nous avançons à petits pas avec les dettes souveraines dans la zone euro, car les marchés peuvent décaler très rapidement à la moindre nouvelle défavorable », confie Christophe Besson.

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