Pays émergents : des marchés tirés par la demande domestique

Vif rebond des nouveaux eldorados l'an dernier : l'indice MSCI émergent enregistrait en 2009 une hausse de 78 %.

Dans le même temps, le gagnant de la catégorie, Aberdeen Global Emerging Markets Equities affichait un gain de 74,31 %... mais après un plongeon de 44 % en 2008. Portés par la demande domestique, le secteur financier et celui des biens de consommation ont largement remonté l'an dernier. Tandis que d'autres secteurs, comme les technologies ou l'énergie, ont profité de l'amélioration de l'économie mondiale. à l'inverse, les secteurs défensifs, comme la santé, les télécoms ou les « utilities », les services aux collectivités, se sont beaucoup moins bien comportés. Au sein du fonds, « nous n'avons pas changé notre approche. Nous continuons à préférer les secteurs portés par la demande domestique en particulier la distribution, les financières et la santé. D'ailleurs, sur les derniers mois, nous avons allégé notre exposition sur les biens de consommation et les financières pour augmenter notre exposition sur la santé et la distribution, qui ont été assez performantes pour notre portefeuille », explique Devan Kaloo, responsable de la gestion sur les pays émergents chez Aberdeen AM. « La répartition entre pays n'a pas beaucoup changé. Nous restons surexposés sur les pays dont la demande interne est forte comme l'Inde et quelques petits pays émergents, comme la Thaïlande ou le Mexique. En revanche, nous sommes sous-exposés sur les grands pays les plus exportateurs, ou encore des pays où il existe des problèmes de gouvernance et de transparence. Cela concerne les pays comme la Chine, Taiwan, la Corée ou encore la Russie », poursuit-il. L'année 2010 devrait être plus compliquée. Elle pourrait en effet être affectée par les politiques monétaires des pays développés. « Nous continuerons à parier sur les entreprises qui disposent de bilans solides et de cash-flows disponibles pour faire face aux difficultés. Nous continuerons à favoriser la demande domestique plutôt que l'exportation et nous serons évidemment investis à 100 % », précise Devan Kaloo.

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