
Le Royaume-Uni est le premier pays au monde à autoriser le vaccin contre le Covid-19 de l'allemand BioNTech et du géant américain Pfizer, qui sera disponible dans le pays dès "la semaine prochaine", a annoncé le gouvernement britannique ce mercredi.
"Le gouvernement a accepté aujourd'hui la recommandation de l'Agence indépendante de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) d'approuver l'utilisation du vaccin contre le Covid-19 de Pfizer / BioNTech", a déclaré un porte-parole du ministère de la Santé, indiquant que "le vaccin sera disponible dans tout le Royaume-Uni à partir de la semaine prochaine."
"Le Royaume-Uni est le premier pays au monde à disposer d'un vaccin approuvé cliniquement", s'est félicité dans un tweet le ministre de la Santé, Matt Hancock.
Les plus fragiles d'abord
Ce feu vert des autorités britanniques "fait suite à des mois d'essais cliniques rigoureux et d'une analyse approfondie des données par des experts MHRA qui ont conclu que le vaccin répondait à ses normes strictes de sécurité, de qualité et d'efficacité", a indiqué le porte-parole du ministère.
Les résultats des tests à grande échelle de ce vaccin ont montré une efficacité à 95%.
"Le NHS est prêt à commencer la vaccination au début de la semaine prochaine", a déclaré M. Hancock. Parmi les personnes prioritaires pour recevoir le vaccin figurent les résidents des maisons de retraite, le personnel soignant, les personnes âgées et les personnes les plus vulnérables.
Le patron de Pfizer a lui salué dans un communiqué un "moment historique".
De son côté, l'Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé mardi qu'elle tiendrait une réunion extraordinaire le 29 décembre "au plus tard" pour donner, ou pas, son feu vert à la commercialisation du vaccin contre le Covid-19 de Pfizer et BioNTech.
C'est un nouveau pouvoir octroyé aux médecins du travail et leur personnel, en pleine pandémie de coronavirus. Le gouvernement a autorisé ce mercredi par ordonnance les services de santé au travail à participer jusqu'au 16 avril 2021 au dépistage et à la vaccination dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19.
Cette ordonnance, adoptée en conseil des ministres, autorise « le médecin du travail et, sous sa supervision, d'autres professionnels de santé des services de santé au travail » à « prescrire et réaliser, dans des conditions et selon des modalités précisées par décret, des tests de détection du SARS-CoV-2 ». Les services de santé au travail sont également autorisés à participer aux actions « de vaccination définies par l’État », sans précision à ce stade des modalités.
L'organisation de coopération policière internationale basée à Lyon sonne le tocsin. Dans une notice orange d'alerte sécurité, Interpol prévient ses 194 pays membres d'une « potentielle activité criminelle liée à la contrefaçon, au vol et à la promotion illégale de vaccins contre la Covid-19 et la grippe ».
Selon Interpol, « la pandémie a déjà donné lieu à une activité criminelle prédatrice et opportuniste sans précédent » avec l'arrivée déjà sur le marché de « la promotion , vente et administration de faux vaccins » contre le coronavirus…
Bonne nouvelle pour le portefeuille des ménages en Italie. Le vaccin anti- Covid-19 sera gratuit et "distribué à tous les Italiens. Il ne sera pas obligatoire au début. Le gouvernement surveillera la progression de la campagne" de vaccination, a affirmé le ministre de la Santé Roberto Speranza lors d'une allocution au Sénat. La campagne de vaccination commencera au printemps 2021.
Et si le vaccin était obligatoire pour entrer dans certains lieux fréquentés, comme les cafés ou les stades ? L’idée fait en tout cas son petit bonhomme de chemin dans plusieurs pays, notamment en Grande-Bretagne, où le ministre en charge des vaccins a évoqué cette possibilité. Les Britanniques pourraient donc devoir présenter un « passeport d’immunité » avant d’entrer dans ces établissements. « Nous nous renseignons sur cette technologie, et, évidemment, c’est un moyen d’informer les médecins que leur patient a été vacciné. Mais je pense que les restaurants, les bars, les cinémas, ou encore les salles de sport, vont aussi utiliser ce système. Un peu comme ils l’ont fait avec l’application de traçage », a expliqué à la BBC Nadhim Zahawi. Si la Grande-Bretagne ne compte pas rendre le vaccin obligatoire pour tous, cette initiative pourrait forcer des sceptiques à se faire vacciner, selon le ministre. The Guardian pointe de son côté que ceux qui refusent de se faire vacciner pourraient faire face à des « restrictions sévères ».
ou vont ils indemnise les victimes supplémentaires
alors que la grande bretagne n'a mis qu'un seul jours pour se decider
encore une preuve que l'europe ne fonctionne pas
a je crois avoir entendu qu'ils sont tous sous les tropiques pour noel
et que leur sujets peuvent attendre ce machin un de plus ne sert a rien
et pourtant il coute très cher
Allez en GB en profiter dès que ça sera disponible ! Si ça presse autant.
Vitesse ou précipitation, vois choisissez lequel ? :-)
(il ne sont pas 60 millions en GB ? 120 millions de doses à gérer une fois reçues, -80°C congèl à 20 000€ pièce made in Germany ou carboglace mais se sublime en CO2, dense, anoxie à craindre, bien ventiler !)
Ce qui peut chagriner c'est qu'à ma connaissance Pfizer n'a encore rendu publique aucune étude exhaustive et scientifiquement calibrée sur les essais qu'elle a mené en phase trois. Le chiffe de 95% relève donc formellement de la communication à destination des actionnaires et des états.
Et 'est valable pour les autres vaccins, que l'UE a pourtant financé à coups de milliards afin d'obtenir un accès privilégié. Un des problèmes c'est que faisant, nos gouvernements ont accepté également de délivrer par avance les laboratoires de toute responsabilité juridique en cas de malfaçon ou de défaut.
Ce pourrait être le scandale du siècle si les déclarations de presse des uns et des autres finissaient par se révéler mensongères.
En parlant d’état :
La Belgique a commandé pour 4,3 millions d’euros de remdésivir alors que cet antiviral fait polémique dans le monde scientifique. Une étude rendue publique mi-octobre et menée dans plus d’une trentaine de pays avec le soutien de l’OMS concluait que le remdésivir n’avait pas prouvé de bénéfices en termes de réduction de la mortalité. Le 20 octobre, l’OMS recommandait de ne pas administrer de remdésivir aux malades du Covid-19 hospitalisés. Mais quelques mois auparavant, fin mai, une étude, publiée dans la revue américaine New England Journal of Medicine, concluait que le remdésivir réduisait légèrement la durée de récupération des malades du Covid-19 hospitalisés (de 15 à 11 jours en moyenne). Par ailleurs une enquête, publiée dans le journal le Monde le vendredi 27 novembre, explique comment Gilead a modifié au mois d’avril les critères d’efficacité de son médicament en se basant sur la durée de récupération et pas sur la mortalité. C’est, notamment, ce changement qui a permis au laboratoire de vendre au moins 640.000 doses pour déjà plus de 220 millions d’euros.