Brexit : Michel Barnier envisage un accord d'ici deux mois

Les discussions sur la première phase du Brexit pourraient aboutir à un accord dans le courant du mois de novembre a estimé, lundi 10 septembre, Michel Barnier, le négociateur en chef de l'Union européenne dans ce dossier.
Michel Barnier estime qu'un accord sur le Brexit est possible d'ici au mois de novembre.
Michel Barnier estime qu'un accord sur le Brexit est possible d'ici au mois de novembre. (Crédits : REUTERS/Emmanuel Dunand)

Deux mois. C'est le délais évalué par Michel Barnier pour voir aboutir la première phase de pourparlers autour de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. "Si nous sommes réalistes, nous sommes capables de parvenir à un accord sur la première étape de ces négociations, à savoir le traité sur le Brexit, dans les six ou huit semaines", a affirmé le négociateur européen en chef du Brexit pour l'Union eurpéenne, lundi 10 septembre, à l'occasion d'une conférence organisée dans le cadre du Bled Strategic Forum 2018 en Slovénie.

Un sommet extraordinaire en novembre

Après avoir rappelé que le Royaume-Unis sortira de l'Union européenne à partir du 29 mars 2019, l'ancien ministre de l'Agriculture et de la Pêche a appelé de ses vœux un accord "avant début novembre". Ces propos optimistes tranchent avec ceux plus alarmistes de Jeremy Hunt, chef de la diplomatie britannique, qui, il y a un mois, prévenait de la possibilité "d'un Brexit chaotique sans accord". Mais, entre temps, Londres et Bruxelles ont accentué l'intensité des discussions.

Les négociateurs ambitionnaient à l'origine de s'entendre sur un accord de retrait avant un sommet de chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne prévu le 18 octobre à Bruxelles. Cela est désormais peu probable et, actuellement, beaucoup à Bruxelles s'attendent à un sommet extraordinaire au mois de novembre.

La principale question en suspens entre l'Union européenne et le Royaume-Unis demeure celle de la frontière entre la province britannique d'Irlande du nord et l'Irlande, membre de l'Union européenne, dont personne ne souhaite le retour. Le Brexit sera au menu des dirigeants européens lors d'un sommet informel le 20 septembre à Salzbourg (Autriche).

(Avec AFP)

Commentaires 6
à écrit le 11/09/2018 à 19:13
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Etats-UniS, ok... mais Royaume-UniS, là non !! Comme ceci est répété, il ne s'agit pas d'une simple coquille ! Il n'y a qu'un seul royaume uni ! merci de rectifier.

à écrit le 11/09/2018 à 9:50
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LE plus dure pour les anglais sera de passer entre les gouttes dans un premier temps, afin de tromper le consortium européen financier totalement dégénéré. Leur liberté, même relative retrouvée, ils auront bien plus les mains libres. Vite un ...

le 11/09/2018 à 11:35
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Le problème c'est que Mr Barnier pense avoir vaincu les Anglais , un nouveau Waterloo .

le 11/09/2018 à 13:56
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Ça ne sert à rien d’avoir les mains libres quand on est trop petit pour avoir le moindre impact. L’UE est précisément un outil pour défendre les intérêts européens en gagnant en taille. Y renoncer, c’est accepter de facto notre déclassement stratégi...

le 11/09/2018 à 17:43
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@fredo Il n' y a pas que Barnier qui pense que l'UE prend le dessus sur les négociations. Il y a Boris Johnson également. En fait pour résumer tout le monde.

le 13/09/2018 à 10:44
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"Le problème c'est que Mr Barnier pense avoir vaincu les Anglais" Vu le niveau intellectuel de nos politiciens européens c'est en effet fort possible... @ multipseudos: "Ça ne sert à rien d’avoir les mains libres quand on est trop petit p...

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