Bruno Le Roux (PS) s'attend à un prochain remaniement du gouvernement

Le chef de file des députés PS, Bruno Le Roux, a évoqué dimanche sur Radio J "un remaniement dans les semaines qui viennent", le départ de Laurent Fabius au Conseil constitutionnel étant l'occasion pour le chef de l'Etat de rassembler la majorité à un peu plus d'un an de l'élection présidentielle. Il a indiqué souhaiter qu'Emmanuel Macron reste à son poste de ministre de l'Economie.

Le chef de file des députés PS, Bruno Le Roux, a évoqué dimanche "un remaniement dans les semaines qui viennent", jugeant entre autres que "personne ne pourrait être choqué" d'une éventuelle nomination de Laurent Fabius comme président du Conseil constitutionnel.

Notant que "nous rentrons dans les dix-huit derniers mois" avant la présidentielle et que "le président de la République peut avoir le souhait d'élargir sa majorité, car c'est aussi à ce moment-là qu'on peut le faire", M Le Roux a jugé sur Radio J qu'"il y aura un remaniement dans les semaines qui viennent".

Interrogé plus tôt sur le souhait de quitter le gouvernement prêté à Emmanuel Macron par Le Parisien dimanche, le président du groupe PS a répondu: "Je ne le crois pas, je ne le souhaite pas". Il a critiqué une "petite musique" pour "essayer d'opposer les uns aux autres" et "des fadaises" dans le "portrait" d'Emmanuel Macron, qui "est le contraire de l'individualisme en politique", qui est "devenu l'un des piliers de l'équipe et n'envisage pas la réussite en dehors de ce travail d'équipe".

"Le gouvernement est fait de personnalités diverses et talentueuses, et il en fait partie", a ajouté ce proche de François Hollande, avant de plaider "pour un élargissement de la majorité" à des personnalités "capables de se battre pour faire réussir le pays en menant la politique décidée par le président".

Des écologistes sur la ligne critique de l'ancienne ministre Cécile Duflot pourraient-ils être intégrés à un gouvernement remanié? S'il n'a pas répondu directement, M. Le Roux a cité comme éléments permettant d'entrer au gouvernement la capacité de "se battre pour faire réussir le pays en menant les politiques décidées par le président de la République".

Prié de dire si Laurent Fabius allait quitter le ministère des Affaires étrangères pour succéder à Jean-Louis Debré à la tête du Conseil constitutionnel, cet élu hollandais a rétorqué: "Je ne sais pas, j'en ai entendu parler. La personnalité qu'il a, la réussite qu'il a, le parcours qu'il a conduiraient à ce que personne ne voie cela comme un problème, un passe-droit ou quelque chose d'anodin, c'est une grande personnalité".

ic/far/sd/az

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Commentaires 3
à écrit le 17/01/2016 à 22:34
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Fin de règne = recherche de sinécure pour les grands commis méritant. Fabius de 70 à 79 ans Président du Conseil Constitutionnel. Cela ne se refuse pas.

à écrit le 17/01/2016 à 19:37
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Au fond qu'est ce qu'un remaniement? Ce n'est qu'un mouvement de chaises tournantes. Une placardisation en or des incompétents en place. Un tripatouillage des sensibilités pour ménager les urnes et donner la sensation au peuple que le Président met e...

le 18/01/2016 à 0:12
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Il n'y a rien de commun entre les gouvernements de Valls et de Ayrault, sur le fond comme sur la forme Et en plus, on a aussi changé de président de la république entre les deux puisqu'il en a profité pour faire son coming out néolibéral.

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