L'INFO À SUIVRE - La pandémie bouscule le classement des villes les plus agréables au monde
La pandémie a bousculé le classement des villes où il fait bon vivre, avec les métropoles européennes en chute, quand, l'Australie, le Japon ou la Nouvelle-Zélande se hissent en tête grâce à leurs mesures rapides face au virus, d'après l'étude annuelle de l'hebdomadaire The Economist.
Auckland culmine en tête sur les villes où il fait bon vivre, selon l'édition 2021, suivie par Osaka au Japon, Adelaide (Australie), Tokyo et Wellington (Nouvelle-Zélande).
A l'inverse, « les villes européennes ont eu une performance particulièrement médiocre dans l'édition de cette année ». Vienne, auparavant jugée la ville la plus agréable entre 2018 et 2020, est descendue à la 12ème place tandis que Hambourg, en Allemagne, a dégringolé de 34 places à la 47ème.
L'étude mentionne le « stress sur les ressources hospitalières qui ont augmenté pour la plupart des villes allemandes et françaises » et « les restrictions aux mouvements et aux rassemblements qui ont limité l'offre culturelle ».
LE CHIFFRE - 250 millions d'euros
L'Union européenne va accorder une aide humanitaire de 250 millions d'euros pour « lutter contre la faim » en Afrique, en Afghanistan et au Venezuela, a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avant le sommet du G7.
50 millions d'euros seront destinés aux pays du Sahel et d'Afrique de l'Est sérieusement affectés par les conséquences du changement climatique, a-t-elle précisé. Les fonds proviennent du budget de l'Union et seront alloués aux pays confrontés à une grave insécurité alimentaire, la pandémie ayant entraîné une augmentation des besoins humanitaires.
En mars, les Nations unies ont prévenu que la famine menaçait 34 millions de personnes dans le monde et que le nombre de cas de famine aiguë allait augmenter dans plus de 20 pays.
LA PHRASE - « La pandémie a accéléré l'ubérisation » du trafic de drogues en Europe (Observatoire européen des drogues et des toxicomanies)
La crise a accru la « dématérialisation du trafic » de drogues et la livraison aux consommateurs, s'alarme l'Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (EMCDDA) dans son rapport annuel.
Surtout, « la pandémie a accéléré l'uberisation » du marché, souligne M. Goosdeel, le directeur de l'observatoire. Publicité sur les réseaux sociaux, commandes via messageries cryptées, livraison à domicile : ces tendances ont été renforcées par la vie confinée.
L'arrêt de la vie nocturne a aussi provoqué quelques changements : l'intérêt pour la MDMA, le principe actif de l'ecstasy souvent utilisé en contexte festif, a temporairement baissé pendant les confinements successifs. Le rapport s'inquiète en revanche d'une « augmentation » de l'usage de benzodiazépines, des anxiolytiques détournés de leur usage médical ou imités par certaines drogues de synthèse, possible reflet des « problèmes de santé mentale entraînés par la pandémie ».
LE GRAPHIQUE - L'Allemagne confirme son excédent commercial, tandis que la France creuse son déficit
Le contraste est marquant. Alors que le déficit commercial s'enfonce encore en France en mai, l'excédent allemand grimpe, lui, à nouveau. L'Hexagone atteint 6,2 milliards d'euros de déficit, sous l'effet d'une reprise plus marquée des importations que des exportations, ont annoncé mardi les Douanes.
De l'autre côté du Rhin, tirées par la hausse des échanges avec les États-Unis, les exportations allemandes se portent bien et laissent entrevoir une poursuite de la reprise dans la plus grande économie d'Europe. Sur un an, les exportations vers les États-Unis ont en effet bondi de 59,9%.
Sur le mois, les exportations allemandes vers les autres pays sont en hausse de 0,3%, tandis que les importations diminuent de 1,7%, faisant grimper l'excédent à 15,9 milliards d'euros, selon l'Office fédéral de la statistique.
EN RÉGION - En AURA, le plan de l'Appart Fitness pour reconquérir ses adhérents
Ce mercredi, c'est l'effervescence au sein des salles de sport de la région. Après 9 mois de fermeture, le réseau auralpin l'Appart Fitness (100 clubs dont une cinquantaine en AURA) réouvre enfin ses portes, mais avec 40 à 50% d'adhérents en moins. Armé de son protocole sanitaire, il espère cependant retrouver l'équilibre d'ici 18 mois, et inaugure en même temps l'un des « plus grands clubs européens » de fitness (2.300 mètres carrés) au nouveau village OL Vallée de Lyon Décines.
À L'ÉTRANGER - En Espagne, les tests PCR désormais exigés uniquement à partir de 12 ans
Les autorités espagnoles ont relevé à 12 ans, contre 6 ans jusqu'ici, l'âge minimum à partir duquel un test négatif, PCR ou antigénique, est nécessaire pour entrer en Espagne.
Prenant en compte les recommandations de la Commission européenne qui, afin de relancer le tourisme, conseille d'harmoniser les mesures auxquelles seront soumis les voyageurs au sein de l'UE, l'Espagne s'aligne ainsi sur l'âge minimum pour accéder à la vaccination et sur les limites établies par les pays voisins.
En Italie, la vaccination est ainsi ouverte aux plus de 12 ans depuis jeudi, tandis qu'en France, les 12 à 18 ans pourront se faire vacciner à partir du 15 juin. Pour sa part, le gouvernement espagnol prévoit de vacciner les 12 à 17 ans avant la rentrée scolaire de septembre.
Aux Etats-Unis, un traitement de MSD encore à l'essai séduit le gouvernement
Le gouvernement américain s'est engagé à commander près de deux millions d'unités d'un médicament développé par le laboratoire Merck Sharp and Dohme (MSD) à condition que les autorités approuvent ce traitement encore à l'essai, a annoncé le groupe.
Ce médicament, à l'origine développé contre la grippe, doit être pris deux fois par jour, pendant cinq jours, sous forme de pilules. C'est l'ensemble de ce programme de traitement qui sert d'unité à la commande de Washington. Au-delà de celle-ci, MSD promet de produire au total 10 millions de ces traitements d'ici à la fin de l'année.
Ce traitement antiviral est une seconde chance pour le groupe de trouver sa place face au virus, après avoir renoncé à tous ses projets de vaccins, dont certains développés avec l'institut Pasteur.
(avec AFP)