Dette de la France : le gouvernement face au verdict de Standard and Poor's

L'agence de notation américaine Standard and Poor's doit rendre sa copie vendredi sur la dette tricolore. La dégradation de la note de la France pourrait porter un coup sur la crédibilité du gouvernement à fixer des objectifs de finances publiques. Alors que les clignotants économiques se dégradent, cette sentence est un véritable « stress-test » pour Bercy.
Grégoire Normand
Les ministres Thomas Cazenave (Budget) et Bruno Le Maire (Economie).
Les ministres Thomas Cazenave (Budget) et Bruno Le Maire (Economie). (Crédits : Reuters)

La France va-t-elle recevoir une mauvaise note ? L'agence de notation américaine S&P Global Ratings doit rendre son verdict vendredi. Dans les couloirs de Bercy, la pression monte. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire ne cesse de vouloir donner des gages de « sérieux budgétaire ». « Nous avons apporté des arguments solides sur la crédibilité de notre détermination à baisser la dette, à ramener les déficits sous les 3 % et à tenir la dépense publique [...] Ça fait un an que j'alerte sur la nécessité impérative de redresser les comptes publics à un moment où les taux d'intérêt augmentent. Nous tiendrons nos 4,9 % de déficit en 2023, nous avons gelé un certain nombre de dépenses que nous n'estimons pas utiles », a déclaré le ministre ce jeudi 30 novembre sur l'antenne de France Inter Au printemps, le gouvernement avait balayé d'un revers de main la dégradation de la note par l'agence Fitch. A l'époque, l'adoption de la réforme des retraites au 49-3 et l'échec des motions de censure à l'Assemblée avaient provoqué une vague de sidération. Depuis, les tensions sociales sont retombées. Mais les mauvais nuages s'accumulent.

La croissance du PIB tricolore a enregistré un léger repli (-0,1%) au troisième trimestre 2023.  L'OCDE a dégradé la prévision de croissance du PIB de la France en 2024 à 0,8% contre 1,2% auparavant. « Sur l'ensemble de l'année 2023, la France s'en sort pas si mal mais le vent est en train de tourner », confie à La Tribune Denis Ferrand, économiste et directeur général de Rexecode. « Les entreprises sont de plus en plus prudentes et le marché du travail ralentit », poursuit-il. En dépit de ce repli, le ministre de l'Economie a redit sur l'antenne de Radio France que le gouvernement maintenait son objectif de croissance du PIB de 1% en 2023 et 1,4% en 2024.

Lire aussiFrance : premier recul du PIB depuis plus d'un an ravivant la crainte d'une récession

Et la Commission européenne et le FMI ont récemment tapé sur les doigts de la France pour ses dépenses publiques jugées « excessives ». S&P clôt ainsi les revues d'automne des grandes agences de notation pour la France. La note AA qu'elle lui donne actuellement est équivalente au Aa2 de Moody's. Fitch est un cran en dessous avec AA-, après avoir dégradé la France en avril.

Un endettement record...

La succession des crises ces dernières années (pandémie, guerre en Ukraine, crise énergétique) ont obligé l'Etat et les pouvoirs publics a injecté des milliards d'euros dans l'économie pour limiter la casse économique et sociale. Entre 2020 et 2023, les mesures de relance et d'urgence ont fait grimper la facture pour les finances publiques de 280 milliards d'euros selon l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

Résultat, la France a atteint un niveau inédit d'endettement depuis la Seconde guerre mondiale à 112% du produit intérieur brut. Mais depuis la crise énergétique, l'environnement économique a complètement changé. La Banque centrale européenne (BCE) a remonté ses taux à un niveau inédit depuis la création de la zone euro et les conditions financières se sont brutalement durcies.

...mais pas encore de risques sur la soutenabilité de la dette

 Dans ce contexte, les économistes interrogés par La Tribune ne veulent pas trancher sur le verdict à venir. « C'est de la politique fiction », explique Denis Ferrand. « La notation ne va pas changer grand chose. Les marchés n'attendent pas la notation pour anticiper », poursuit l'économiste. « Il existe un risque de dégradation car l'un des principaux critères des agences concerne les finances publiques », estime de son côté Anne Sophie Alsif, cheffe économiste au cabinet BDO France. « Mais la France ne sera peut être pas sanctionnée car d'autres pays de la zone euro sont également très endettés. Le gouvernement a fixé un objectif de réduction des déficits et mis en oeuvre des réformes structurelles ».

Pour la professeure d'économie à la Sorbonne, « la notation a surtout de l'importance aux yeux des investisseurs mais elle a peu d'importance sur la soutenabilité de la dette». Pour Charlotte de Montpellier, économiste chez ING, « la situation budgétaire n'est pas favorable. La France est la lanterne rouge de la zone euro en 2023. Et les perspectives pour 2024 ne sont pas bonnes. Le gouvernement table sur une croissance du PIB à 1,4% en 2024 mais cet objectif va être très difficile à tenir. Cela va faire moins de recettes publiques dans les caisses de l'Etat ». A ce stade, « la situation n'est cependant pas dramatique dans l'absolu ».

Lire aussiEmploi, dette : les doutes des économistes sur les prévisions du gouvernement pour le quinquennat

Des craintes sur les intérêts payés sur la dette à court terme

En revanche, les intérêts payés sur la dette pourraient augmenter. Les ministres de Bercy n'ont cessé de tirer la sonnette d'alarme depuis la présentation du budget 2024 à la fin du mois de septembre. L'envolée des taux d'intérêt mise en place pour faire baisser l'inflation a dégradé les conditions de financement de l'Etat. « La France est sortie de la période de baisse des OAT (obligations du trésor) », souligne Denis Ferrand. Au début du mois d'octobre, les tensions sur les marchés obligataires avaient suscité de vives inquiétudes.

Lire aussiLa hausse brutale des taux sur les marchés obligataires menace le budget français

Au printemps Fitch avait également pointé le risque d'un relèvement des taux sur la trajectoire budgétaire de Bercy. « La hausse des taux d'intérêt pourrait rendre la consolidation budgétaire encore plus difficile » . En dépit d'une maturité de long terme sur des titres de créances (8,3 ans en moyenne), « une part relativement élevée de la dette (15%) doit être remboursée dans les 12 prochains mois », a poursuivi la célèbre agence financière. L'indexation des obligations d'une partie de la dette continue « de mettre la pression » sur les dépenses publiques. En effet, les pensions de retraites et une partie des aides sociales sont indexées sur l'inflation en France

Par ailleurs, l'écart entre le taux d'intérêt (r) et le taux de croissance (g), un indicateur très scruté par les économistes et les marchés financiers, pourrait redevenir positif en 2024, en raison du coup de frein de l'activité et de la brutale remontée des taux. Au moment de la crise des « subprimes » de 2008, cet écart avait atteint des sommets en France et dans les autres pays avancés, avant de redescendre tout au long de la décennie 2010. Le risque sur les intérêts de la dette serait principalement à court terme comme le montre une récente étude de la direction générale du Trésor.

intérêt dette

Un stress-test pour Bercy

Cette avalanche de verdicts des agences de notation constitue « un stress test » pour les ministres de Bercy. En plein débat sur les règles budgétaires européennes, la France espère peser dans les négociations. En effet, la Commission européenne doit trancher sur de nouvelles règles de finances publiques d'ici la fin de l'année 2023.

Mais les déboires économiques et budgétaires de l'Allemagne ne vont sans doute pas faciliter la tâche des Européens pour s'entendre sur ces nouveaux mécanismes. Une dégradation de la note hexagonale vendredi soir fragiliserait la crédibilité de l'exécutif dans sa capacité à peser dans les débats européens.

Lire aussiAllemagne : le nouveau tour de passe-passe de Berlin pour contourner les règles budgétaires

Grégoire Normand
Commentaires 48
à écrit le 01/12/2023 à 15:51
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Si ça part en cacahuètes j'aimerai pas être à la places des gens du gouvernement, si ls gens perdent tous alors il n'aurons plus rien à perdre !!

à écrit le 01/12/2023 à 14:03
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Lemaire qui explique que la prévision de déficit de 2023 à 4,9% sera tenue et il s'étonnera quand la note de la France sera abaissée. On croit rêver, j'espère que la note sera abaissée afin que les taux d'intérêt grimpe afin que le pays prenne cons...

à écrit le 01/12/2023 à 13:10
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S'endetter c'est accepter devenir l'esclave de ses prêteurs!!!! Tendre la main tous les ans à ses prêteurs pour demander 280 milliards € n'est pas un signe de grandeur. Où est la souverraineté tant chère à la France de Macron??? C'est un vain mot????

le 01/12/2023 à 13:49
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La dette n'est pas la même que la dette. Si les investissements sont financés par des prêts, dont les bénéfices dépassent les coûts des prêts, il s'agit alors d'une dette constructive. Mais la plupart des dettes que les États contractent sont des prê...

le 02/12/2023 à 14:16
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Macron est la voix de retraités dont la préoccupation est que les pensions continuent à être servies au moins les quelques années qu'il leur reste à vivre, le reste n'étant que littérature...

à écrit le 01/12/2023 à 12:52
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On en vient à souhaiter une dégradation pour faire bouger notre gouvernement d'incompétents. Ils attendent le FMI et une attaque des marchés sur les OATs français ?!

le 01/12/2023 à 15:07
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La France peut toujours être heureuse qu'il y ait l'euro. Dans le cadre de l'euro, la France bénéficie de la bonne solvabilité et des garanties de l'Allemagne. Malgré une dette publique élevée, la France paie des taux d'intérêt relativement bas. Si l...

le 01/12/2023 à 22:46
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@aditec : sans l'Euro, les classes moyennes supérieures française seraient en effet pour la plupart bonnes pour aller manger aux Restaus du Coeur....Quant à l'Allemagne, elle profitait du laxisme budgétaire des pays voisins, comme la France dont les ...

à écrit le 01/12/2023 à 10:32
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<alert>helee</alert>

à écrit le 01/12/2023 à 10:29
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Est-ce que l'Inde a acheté des Rafales marines?J'ai oublié.

le 01/12/2023 à 13:30
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Rafale étant un nom propre est invariable, on écrit donc "des Rafale" et non "des Rafales".

à écrit le 01/12/2023 à 9:01
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A quoi sert cette notation? Sur le fond à faire payer les intérêts les plus élevés sur les emprunts de la France. Et ceci interesse plus les prêteurs que le niveau d'endettement de la France, parce que n'en déplaise aux dénigreurs systématiques, la F...

le 01/12/2023 à 9:32
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La France est riche? 3 000 milliards de dettes pour 20 millions de foyers fiscaux qui pourraient supporter une telle somme.. Et avons-nous vocation de vendre nos maisons, nos entreprises à des chinois? Non, la France n’est pas riche malheureusement, ...

le 01/12/2023 à 20:00
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@réponse de BH - Comparés aux 20 000 milliards de la richesse globale de la France 3 000 milliards...une goutte d'eau. Les investisseurs seront toujours plus attirés par le rendement d'où l'intérêt à ce que les Agences de notations baissent les "note...

le 01/12/2023 à 21:34
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Nous PAYONS les agences de notation pour être noté par elles. Ce n'est pas gratuit. Nous le faisons pour pouvoir émettre de la dette (bons du trésor) au taux le plus bas possible.

à écrit le 01/12/2023 à 7:46
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Si ça pouvez faire chuter ce gouvernement mettre une bonne gifle à Macron- Borne- Lemaire. et humilier toutes les cliques des autres partis de l extreme gauche a l extrême droite , Lr et ps compris !!

à écrit le 01/12/2023 à 7:45
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Si ça pouvez faire chuter ce gouvernement mettre une bonne gifle à Macron- Borne- Lemaire. et humilier toutes les cliques des autres partis de l extreme gauche a l extrême droite , Lr et ps compris !!

à écrit le 01/12/2023 à 6:48
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Bonjour, bon cette note nous importe peux .. ce qui compte s'est avant tous de rembourser la dette... Avoir le courage de faire les vrais reforme... Moins de classe politiques inutiles ( parlementaires). Moins d'aide social au étrangers.. Mehieu...

le 01/12/2023 à 8:28
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Et (soyons fous) meilleure maîtrise de l'orthographe et de la grammaire...

le 01/12/2023 à 10:30
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La note importe qd même un minimum car elle influe sur le niveau des taux donc du coût de la dette. Tout ce qui va à la dette ne va pas ailleurs. Plus mal la France sera notée et plus l'Etat sera contraint de réduire son déficit. C'est paradoxal mais...

à écrit le 01/12/2023 à 6:36
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ce pays est e toute facon sans aucune credibilite, avec ce gvt ou un autre! le dernier budget a l'equilibre etait la potion amere de Raymond Barre, et Mitterand s'est empresse de vider les caisses avant mise sous tutelle du fmi........depuis la franc...

à écrit le 30/11/2023 à 23:37
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Les français accrocs à la consommation facile … voilà le vrai problème qu ils consomment moins et travaillent plus !!

le 01/12/2023 à 9:06
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Petit problème, ceux qui pourraient consommer moins sont en général à la retraite et ce sont les fidèles électeurs du pouvoir en place et les autres gabegies d'argent public servent à créer des emplois artificiels dans le public et dans le privé (c'e...

à écrit le 30/11/2023 à 21:17
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Encore un instant, monsieur le bourreau! Il me semble qu'ils n'avaient pas été si méchants, la dernière fois. Il y a encore de l'espoir.

à écrit le 30/11/2023 à 19:43
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La France sera bientôt un pays du tiers monde , le plan de Macron et des USA , fonctionne a merveille ! Sa place est réservée pour la fin de son mandat ! Les Français se sont suicidés !

le 30/11/2023 à 22:59
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La débâcle financière Française ne date pas de Macron. Tout cela a commencé il y a 50 ans avant même la naissance de Macron. Effectivement les Français se suicident à petit feu, addictes à l'augmentation sans fin de la dépense publique. Il n'y a ici ...

le 01/12/2023 à 0:31
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En fait, le pays a été mis à sac par la tranche d'âge née dans les années 40, qui a usé de son poids démographique pour profiter systématiquement des conditions les plus avantageuses au détriment des nouveaux entrants. Ce n'est pas un hasard si LR et...

le 01/12/2023 à 7:39
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Parce que la France est seule dans cette situation et Macron le seul responsable ? Sortez de vos œillères Rn : ça fait 50 ans qu on vit sous la perfusion de la dette tout gouvernement confondu et la droite en est co- responsable ! Voir la courbe d...

à écrit le 30/11/2023 à 19:27
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S'autocongratuler sur de tels échecs - pour l'économie réelle - relève de la maladie mentale. C'est bien ce que j'écrivais y a quelques semaines en paraphrasant l'économiste américain, Richard H. Thaler, connu comme le théoricien de la finance compor...

le 01/12/2023 à 8:56
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@O !! travaille autant que la tranche d'Age des années 40 qui n'avaient pas non plus tout les avantages genre un mois de conge parental 5 semaines de conges payés etc etc et les caisses ne seront pas vides

le 01/12/2023 à 9:12
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@Raymond - Les fous...bien conscients et avide d'argent. Il faudra sans doute un jour leur faire une ordonnance circonstanciée pour les envoyer à l'asile...avec le risque de les voir remplacés par d'autres fous encore plus fous. Les fous ont donc tou...

le 01/12/2023 à 11:52
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@matheo : ceux nés dans les années 40 et qui ont travaillé vraiment dur sont pour la plupart morts depuis longtemps et ceux encore vivants vont voter RN car du fait de la faiblesse de leur pension, ils sont en concurrence avec les immigrés pour l'acc...

à écrit le 30/11/2023 à 18:55
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Mais qu'ils sont faibles les politiciens !

le 30/11/2023 à 20:31
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"Un homme d'État est celui qui pense aux générations futures, et un homme politique est celui qui pense aux prochaines élections" (Abraham Lincoln)

le 30/11/2023 à 22:43
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Réponse à O : Le choix entre l'homme d'état et le simple homme politique est fait par l'électeur. Dans une démocratie, l'on a l'homme politique que l'on choisit et qu'in fine on mérite. L'homme politique est un animal rusé qui vit aux dépends de celu...

le 01/12/2023 à 1:16
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@tototiti les électeurs du pouvoir en place sont des électeurs-consommateurs bien moins sensibles aux flatteries qu'aux avantages sonnants et trébuchants qu'ils peuvent tirer de leur vote... Macron s'est ainsi fait réélire en achetant le vote des éle...

le 01/12/2023 à 7:06
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"Le choix entre l'homme d'état et le simple homme politique est fait par l'électeur." Et aux dernières élections il était où le choix stp ? Pour ma part je n'ai trouvé aucun homme d'état pour qui voter. De chimère à mensonge éhonté.

le 01/12/2023 à 19:31
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@ Dossier51 : Quand on est blasé, on ne trouve aucune chaussure à son pied. Si les grands hommes d'état ne se présentent pas , c'est qu'ils savent d'avance que leur programme courageux n'a aucune chance de convaincre, car le plus grand nombre ne veut...

le 01/12/2023 à 23:27
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@tototiti : c'est connu, en politique, quand tous les dégoûtés seront partis, il ne restera plus que les dégoûtants... Mais cet adage concernant les politiciens s'applique très bien aux électeurs...

le 02/12/2023 à 9:27
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@ "@ Dossier51 : Quand on est blasé, on ne trouve aucune chaussure à son pied" Ok donc en fait le monde va très bien c'est moi qui ne vait pas bien ! Et t'a que ça à proposer ? LOL ! "Si les grands hommes d'état ne se présentent pas , c'est qu'ils sa...

à écrit le 30/11/2023 à 18:29
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Ou comment jouer à se faire peur ! et essorer encore un peu plus la population .La dette un chiffon rouge mais n'est pas un problème même si les taux d'emprunt augmentent de 0,5% parce que la France honorera toujours ses échéances et que la garantie ...

à écrit le 30/11/2023 à 17:56
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Déjà que la France ne sait pas réduire SES déficits quand la croissance est là alors lorsque celle ci stagne ou s' éloigne comment pourrait il en être autrement ? LA SOLUTION : LA FORMATION ... et dès l' école primaire ! Des gens qui savent lire,...

le 30/11/2023 à 20:49
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La formation est vaine si les débouchés en face ne sont pas là ou si les conditions de travail son exécrables. Ainsi la majorité des élèves ingénieurs aspirent à travailler dans la banque ou dans le conseil et 80% des profils formés aux métiers de l'...

à écrit le 30/11/2023 à 17:30
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avec une politique financiere de gribouille pas etonnant que l'on s'enfonce dans la mouise bravo bruno et les collegues vous aurez droit a un bonnet avec des grandes oreilles bonjour les successeurs pour remettre cela d'aplomb il faudra du cour...

à écrit le 30/11/2023 à 17:24
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Et oui, dans ce monde, ce sont les marchés financiers qui dictent leurs lois, pas les gouvernements issus du résultat des élections démocratiques. Ils ont fait main basse sur le grisbi, sur nos institutions et nos démocraties.

le 30/11/2023 à 20:37
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Analyse erronée,les agences de notation se contentent de donner un avis sur le risque couru par un investisseur en prêtant à un emprunteur. La France est un état qui hors coût de la dette dépense plus d'argent qu'il n'en collecte chaque année et ce ...

le 30/11/2023 à 22:52
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C'est curieux de voir que les politiciens qui se plaignent du joug des financiers sont les premiers à s'y soumettre car ils ont une politique de dépense courante qui dépasse systématiquement les revenus, se trouvant ainsi obliger d'endetter l'état et...

le 01/12/2023 à 9:25
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@jason 13 - Non. Les agences de notation ont tout intérêt à dégrader les notes des États parce quelles profitent comme les investisseurs de la montée de taux d'intérêts. La "Dette" est secondaire pour les investisseurs, les taux sont pour eux le cri...

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